John Fenn, Trench warfare with the devil or having already won? 1 of 4, Weekly Thoughts 9/10/22
Guerre de tranchées avec le diable ou
avoir déjà vaincu ?
1ère partie de 5
10 septembre 2022
Bonjour à tous,
Devons-nous vivre dans des tranchées spirituelles sur la défensive, en ayant peur que quelque chose que nous pourrions dire ou faire, ou ne pas dire ou ne pas faire, puisse ouvrir la porte au diable dans nos vies ?
Ou bien traitons-nous le diable comme une nuisance occasionnelle, comme une mouche bourdonnante, mais sans réelle menace pour nous ou nos proches ?
Lorsque nous faisons tout pour nous tenir debout et que, ayant tout fait, nous nous tenons ferme, est-ce que nous nous tenons dans la perspective d'avoir déjà gagné, ou est-ce que nous revêtons toute cette armure pour nous battre contre un ennemi dont la victoire n'est pas encore déterminée ?
Retournons à l'époque du mouvement ‘Word of Faith’ ‘Parole de Foi’...
... la ‘confession positive’ occupait le devant de la scène. Dans le même ordre d'idées, il fallait faire attention (oups, 'attention' était un des mots interdits) à ne pas dire des mots perçus comme négatifs.
Vers 1981, nous disions au revoir à des amis, et nous avons fait l'erreur de dire avec un signe de la main "Prenez soin de vous !" Note du traducteur : salutation usuelle. Wow, la femme a réagi ! On aurait pu croire que nous venions d'insulter sa mère à la façon dont elle s'est retournée et nous a corrigés avec colère : "Nous rejetons cela au nom de Jésus, pas du diable. Nous ne prenons aucun soin, nous ne prenons garde à rien, ne savez-vous pas ce que signifie ‘prendre soin de soi’ ? Nous ne le ferons pas parce que nous ne voulons pas que le diable ait une porte ouverte dans nos vies !" Wow. Nous avons fermé notre porte après avoir été sévèrement réprimandés.
Tout ce que nous essayions de faire, c'était d'exprimer notre sollicitude envers eux pour le chemin du retour alors qu’il faisait nuit... nous ne suggérions pas qu'ils prennent sur leurs épaules les soucis du monde. Wow, c'était une leçon frappante dans deux domaines - un, faire attention à ce que nous disions, (oups, je l'ai encore fait) et deux, il y avait des gens dehors qui avaient vraiment peur que s'ils faisaient un faux pas, le diable puisse entrer dans leur vie et faire des ravages.
Nous voici des décennies plus tard
Les systèmes de croyance liés au fait de dire la bonne chose et d'avoir peur d'ouvrir la porte au diable, non seulement existent, mais sont en plein essor et sont devenus beaucoup plus sophistiqués.
Il y a le groupe qui croit en un système de tribunal élaboré au paradis, avec des règles et des protocoles par lesquels nous pouvons présenter notre cas. Si nous faisons quelque chose de mal, l'affaire peut se retourner contre nous.
Il y a le groupe qui entre dans les détails sur chaque démon responsable de tout, des nations aux régions en passant par les villes, et qui se bat dans la prière contre ces démons. Au plus fort de l'enseignement sur la guerre avec les esprits sur les villes, un groupe de Tulsa s'est habillé en treillis militaire et a loué le 60e étage d'un immeuble pour être plus proche du prince de la puissance de l'air.
Avons-nous lu dans les Actes des Apôtres ou dans les lettres où Paul ou Pierre, Jacques, Jean ou Philippe ont mené un combat spirituel sur les villes où ils se sont rendus ? Voyons-nous cela à Samarie ou à Ephèse, pour faire ‘tomber’ les mauvais esprits de ces villes ? Non.
Il y a aussi le(s) groupe(s) qui suit(vent) religieusement ses(leurs) dirigeants, s'accrochant à chacune de leurs paroles, lisant souvent un signe spirituel ou une menace dans tout, de la couleur de la lune aux dates du calendrier, le tout en mode défensif pour voir ce que le diable peut faire. Quelqu'un se souvient-il des alertes de prière lancées lorsque le calendrier occidental est passé au 6/6/(0)6 ?
Ce courant tient son public (les captifs) en haleine, suivant chaque mouvement, car s'ils ne se mettent pas au diapason du prochain service, s'ils ne font pas exactement ce qu'on leur dit, le diable aura sûrement une porte dans leurs vies et apportera le manque et tout ce qu'il veut.
La peur prend de nombreuses formes, de nombreuses façons de se manifester comme vous pouvez le voir ci-dessus, et je viens de ne mentionner que quelques façons. Mais lorsqu'il s'agit de ‘religion’, la peur nous impose d'être sur la défensive contre le diable.
Certains sont tellement accros à la peur que je l'appelle le ‘premium’ de la peur’. Ils sont à la fois effrayés et fascinés, et obtiennent une libération spirituelle par la dépendance au ‘premium’ de la peur. Ils ne peuvent s'empêcher de regarder des images qui enveloppent leurs nouvelles de peur.
Cette même peur qui fait que les gens ont peur du diable, fait de Dieu l'adversaire.
Il y a quelques années, les dirigeants d'un ‘courant’ de la foi ont dit à leurs adeptes que s'ils rassemblaient suffisamment de personnes lors d'une conférence, ils feraient descendre le ciel sur la terre et provoqueraient un réveil dans tout le pays. Ils se déplaçaient d'une ville à l'autre dans des conférences réunissant 3 000 personnes et plus, remplissant même un ou deux stades, avec toujours le même thème : si nous rassemblons suffisamment de personnes, nous pouvons crier, hurler, pleurer et supplier Dieu le Père de déverser son Esprit sur nous et sur notre pays.
Dans les divers ‘réveils’ de l'histoire récente, crier et pleurer et supplier Dieu était la manière normale pour beaucoup de gens. Ils ont fait de Dieu, le Père du ciel qui refusait de les entendre, qui refusait de déverser son Esprit pour envoyer le réveil, qui devait être crié, hurlé, contraint, pour répondre à la prière ou envoyer le réveil.
Tous ces gens ont oublié que Christ vit dans leur esprit et que nous sommes un avec Lui - il n'y a pas besoin de crier.
Permettez-moi de m'interrompre ici : Si vous êtes dans un lieu spirituel où votre Père céleste est devenu votre adversaire, alors qui que vous écoutiez, quoi que vous regardiez, courez, ne marchez pas, vers la sortie la plus proche. Les personnes qui font du Père ou du Seigneur leur adversaire ne sont ni saines ni équilibrées.
Regardons les écritures....
Avez-vous remarqué que des Actes des Apôtres à Jude, il est très peu question du diable ? Pensez à Luc (qui a écrit les Actes qui couvrent 30 ans), Paul, Pierre, Jacques, Jean, Jude, qui ont écrit les lettres qui constituent notre Nouveau Testament sur une période d'environ 70 ans, et aucun de ces hommes n'a grand-chose à dire sur le diable. Il n'y a aucune lettre entièrement consacrée au combat spirituel. Ils ont à peine mentionné le diable.
Ils vivaient à une époque où les chrétiens étaient tués simplement parce qu'ils étaient chrétiens. Mais très peu de choses étaient dites sur le diable. Il n'y avait aucun commentaire ou instruction sur les démons qui motivaient César ou les gouvernements locaux à persécuter les chrétiens. Il n'y avait aucun appel à chasser les esprits qui contrôlaient Rome.
Nous avons 1 Pierre qui écrit le plus sur souffrir pour le Seigneur. Il y a 15 ou 16 références à la souffrance pour le Seigneur, dont quelques-unes concernent la soumission de notre chair à Christ et la souffrance qu'elle endure face à la discipline (1 Pierre 4:1), mais le reste concerne la persécution et la manière de se comporter. (4:16-19)
Paul mentionne ‘la détresse présente’ dans 1 Corinthiens 7: 26, faisant référence à la persécution et soumettant à leur réflexion le fait que ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour se marier - si l'un d'entre vous ou les deux risquent de perdre leur vie dans le martyre.
Et dans les derniers mots de sa lettre aux Éphésiens, il parle de la prière, de la façon de se comporter en tant que parent, employeur et employé, et mentionne le fait de se revêtir de toute l'armure de Dieu pour résister au diable.
L'autre côté de la médaille...
Lorsque Paul mentionne dans Éphésiens 6: 10-18 que nous devons revêtir toute l'armure de Dieu, il le fait dans le contexte où il est en prison pour sa foi - il est clair que le premier sens de ce passage est de se tenir debout contre le complot du diable de vous persécuter (v19-20).
L'autre côté est de considérer à qui est l’armure dont Paul dit de se revêtir. Si je dis : "Tu peux prendre mon manteau, mets-le parce qu'il fait froid dehors", tu comprends que le manteau est à moi. Ainsi, lorsque Paul dit de se revêtir de l'armure de Dieu, de quelle armure s'agit-il ?
La référence scripturale est Ésaïe 59: 15-21, et la plupart des lecteurs de jadis, sinon tous, auraient compris de quelle armure il s'agissait. Ésaïe prophétise sur une époque où ceux qui sont bons sont accusés d'être mauvais. C'est un temps où faire le bien fait de vous une proie pour des gens mauvais.
Esaïe continue au v.16 en disant que le Seigneur s'est étonné qu'il n'y ait pas d'intercesseur et que cela Lui a déplu qu'il n'y ait pas de justice, personne pour arranger les choses, "Alors son bras a apporté le salut, la justice l'a soutenu... Il s'est revêtu de la justice comme d'une cuirasse, le casque du salut était sur sa tête, son vêtement était du zèle..."
Vous voyez, quand Paul a dit de revêtir toute l'armure de Dieu, le Dieu dont il parlait était le Seigneur Jésus, qui était spirituellement équipé pour remplir sa mission sur la planète terre (persécuté tout au long de sa vie) - Vous souvenez-vous quand David a reçu l'armure du roi Saul pour affronter Goliath? Vous souvenez-vous de ce qu'il a dit à Saül : "Je ne peux pas porter cela, car je ne l'ai pas prouvé (au combat)". David a quitté l'armure de Saül et est allé au ruisseau ramasser 5 pierres pour s'armer de l'arme qu'il avait éprouvée contre le lion et l'ours. (1 Samuel 17: 34-40)
Jésus a prouvé l'armure dans la bataille. Il a apporté avec succès le salut, et maintenant il nous est commandé de revêtir toute l'armure de Dieu - elle a été éprouvée dans la bataille, elle est pour nous.
Mais sommes-nous dans les tranchées en utilisant cette armure, ou combattons-nous comme David, sachant que nous avons déjà gagné avant même que le combat ne commence ?
Nous reprendrons ce sujet la semaine prochaine. (Ce premier article de la série a été un peu long, désolé, il sera plus court la semaine prochaine).
D'ici là, bénédictions,
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]
Guerre de tranchées avec le diable ou
avoir déjà vaincu ?
1ère partie de 5
10 septembre 2022
Bonjour à tous,
Devons-nous vivre dans des tranchées spirituelles sur la défensive, en ayant peur que quelque chose que nous pourrions dire ou faire, ou ne pas dire ou ne pas faire, puisse ouvrir la porte au diable dans nos vies ?
Ou bien traitons-nous le diable comme une nuisance occasionnelle, comme une mouche bourdonnante, mais sans réelle menace pour nous ou nos proches ?
Lorsque nous faisons tout pour nous tenir debout et que, ayant tout fait, nous nous tenons ferme, est-ce que nous nous tenons dans la perspective d'avoir déjà gagné, ou est-ce que nous revêtons toute cette armure pour nous battre contre un ennemi dont la victoire n'est pas encore déterminée ?
Retournons à l'époque du mouvement ‘Word of Faith’ ‘Parole de Foi’...
... la ‘confession positive’ occupait le devant de la scène. Dans le même ordre d'idées, il fallait faire attention (oups, 'attention' était un des mots interdits) à ne pas dire des mots perçus comme négatifs.
Vers 1981, nous disions au revoir à des amis, et nous avons fait l'erreur de dire avec un signe de la main "Prenez soin de vous !" Note du traducteur : salutation usuelle. Wow, la femme a réagi ! On aurait pu croire que nous venions d'insulter sa mère à la façon dont elle s'est retournée et nous a corrigés avec colère : "Nous rejetons cela au nom de Jésus, pas du diable. Nous ne prenons aucun soin, nous ne prenons garde à rien, ne savez-vous pas ce que signifie ‘prendre soin de soi’ ? Nous ne le ferons pas parce que nous ne voulons pas que le diable ait une porte ouverte dans nos vies !" Wow. Nous avons fermé notre porte après avoir été sévèrement réprimandés.
Tout ce que nous essayions de faire, c'était d'exprimer notre sollicitude envers eux pour le chemin du retour alors qu’il faisait nuit... nous ne suggérions pas qu'ils prennent sur leurs épaules les soucis du monde. Wow, c'était une leçon frappante dans deux domaines - un, faire attention à ce que nous disions, (oups, je l'ai encore fait) et deux, il y avait des gens dehors qui avaient vraiment peur que s'ils faisaient un faux pas, le diable puisse entrer dans leur vie et faire des ravages.
Nous voici des décennies plus tard
Les systèmes de croyance liés au fait de dire la bonne chose et d'avoir peur d'ouvrir la porte au diable, non seulement existent, mais sont en plein essor et sont devenus beaucoup plus sophistiqués.
Il y a le groupe qui croit en un système de tribunal élaboré au paradis, avec des règles et des protocoles par lesquels nous pouvons présenter notre cas. Si nous faisons quelque chose de mal, l'affaire peut se retourner contre nous.
Il y a le groupe qui entre dans les détails sur chaque démon responsable de tout, des nations aux régions en passant par les villes, et qui se bat dans la prière contre ces démons. Au plus fort de l'enseignement sur la guerre avec les esprits sur les villes, un groupe de Tulsa s'est habillé en treillis militaire et a loué le 60e étage d'un immeuble pour être plus proche du prince de la puissance de l'air.
Avons-nous lu dans les Actes des Apôtres ou dans les lettres où Paul ou Pierre, Jacques, Jean ou Philippe ont mené un combat spirituel sur les villes où ils se sont rendus ? Voyons-nous cela à Samarie ou à Ephèse, pour faire ‘tomber’ les mauvais esprits de ces villes ? Non.
Il y a aussi le(s) groupe(s) qui suit(vent) religieusement ses(leurs) dirigeants, s'accrochant à chacune de leurs paroles, lisant souvent un signe spirituel ou une menace dans tout, de la couleur de la lune aux dates du calendrier, le tout en mode défensif pour voir ce que le diable peut faire. Quelqu'un se souvient-il des alertes de prière lancées lorsque le calendrier occidental est passé au 6/6/(0)6 ?
Ce courant tient son public (les captifs) en haleine, suivant chaque mouvement, car s'ils ne se mettent pas au diapason du prochain service, s'ils ne font pas exactement ce qu'on leur dit, le diable aura sûrement une porte dans leurs vies et apportera le manque et tout ce qu'il veut.
La peur prend de nombreuses formes, de nombreuses façons de se manifester comme vous pouvez le voir ci-dessus, et je viens de ne mentionner que quelques façons. Mais lorsqu'il s'agit de ‘religion’, la peur nous impose d'être sur la défensive contre le diable.
Certains sont tellement accros à la peur que je l'appelle le ‘premium’ de la peur’. Ils sont à la fois effrayés et fascinés, et obtiennent une libération spirituelle par la dépendance au ‘premium’ de la peur. Ils ne peuvent s'empêcher de regarder des images qui enveloppent leurs nouvelles de peur.
Cette même peur qui fait que les gens ont peur du diable, fait de Dieu l'adversaire.
Il y a quelques années, les dirigeants d'un ‘courant’ de la foi ont dit à leurs adeptes que s'ils rassemblaient suffisamment de personnes lors d'une conférence, ils feraient descendre le ciel sur la terre et provoqueraient un réveil dans tout le pays. Ils se déplaçaient d'une ville à l'autre dans des conférences réunissant 3 000 personnes et plus, remplissant même un ou deux stades, avec toujours le même thème : si nous rassemblons suffisamment de personnes, nous pouvons crier, hurler, pleurer et supplier Dieu le Père de déverser son Esprit sur nous et sur notre pays.
Dans les divers ‘réveils’ de l'histoire récente, crier et pleurer et supplier Dieu était la manière normale pour beaucoup de gens. Ils ont fait de Dieu, le Père du ciel qui refusait de les entendre, qui refusait de déverser son Esprit pour envoyer le réveil, qui devait être crié, hurlé, contraint, pour répondre à la prière ou envoyer le réveil.
Tous ces gens ont oublié que Christ vit dans leur esprit et que nous sommes un avec Lui - il n'y a pas besoin de crier.
Permettez-moi de m'interrompre ici : Si vous êtes dans un lieu spirituel où votre Père céleste est devenu votre adversaire, alors qui que vous écoutiez, quoi que vous regardiez, courez, ne marchez pas, vers la sortie la plus proche. Les personnes qui font du Père ou du Seigneur leur adversaire ne sont ni saines ni équilibrées.
Regardons les écritures....
Avez-vous remarqué que des Actes des Apôtres à Jude, il est très peu question du diable ? Pensez à Luc (qui a écrit les Actes qui couvrent 30 ans), Paul, Pierre, Jacques, Jean, Jude, qui ont écrit les lettres qui constituent notre Nouveau Testament sur une période d'environ 70 ans, et aucun de ces hommes n'a grand-chose à dire sur le diable. Il n'y a aucune lettre entièrement consacrée au combat spirituel. Ils ont à peine mentionné le diable.
Ils vivaient à une époque où les chrétiens étaient tués simplement parce qu'ils étaient chrétiens. Mais très peu de choses étaient dites sur le diable. Il n'y avait aucun commentaire ou instruction sur les démons qui motivaient César ou les gouvernements locaux à persécuter les chrétiens. Il n'y avait aucun appel à chasser les esprits qui contrôlaient Rome.
Nous avons 1 Pierre qui écrit le plus sur souffrir pour le Seigneur. Il y a 15 ou 16 références à la souffrance pour le Seigneur, dont quelques-unes concernent la soumission de notre chair à Christ et la souffrance qu'elle endure face à la discipline (1 Pierre 4:1), mais le reste concerne la persécution et la manière de se comporter. (4:16-19)
Paul mentionne ‘la détresse présente’ dans 1 Corinthiens 7: 26, faisant référence à la persécution et soumettant à leur réflexion le fait que ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour se marier - si l'un d'entre vous ou les deux risquent de perdre leur vie dans le martyre.
Et dans les derniers mots de sa lettre aux Éphésiens, il parle de la prière, de la façon de se comporter en tant que parent, employeur et employé, et mentionne le fait de se revêtir de toute l'armure de Dieu pour résister au diable.
L'autre côté de la médaille...
Lorsque Paul mentionne dans Éphésiens 6: 10-18 que nous devons revêtir toute l'armure de Dieu, il le fait dans le contexte où il est en prison pour sa foi - il est clair que le premier sens de ce passage est de se tenir debout contre le complot du diable de vous persécuter (v19-20).
L'autre côté est de considérer à qui est l’armure dont Paul dit de se revêtir. Si je dis : "Tu peux prendre mon manteau, mets-le parce qu'il fait froid dehors", tu comprends que le manteau est à moi. Ainsi, lorsque Paul dit de se revêtir de l'armure de Dieu, de quelle armure s'agit-il ?
La référence scripturale est Ésaïe 59: 15-21, et la plupart des lecteurs de jadis, sinon tous, auraient compris de quelle armure il s'agissait. Ésaïe prophétise sur une époque où ceux qui sont bons sont accusés d'être mauvais. C'est un temps où faire le bien fait de vous une proie pour des gens mauvais.
Esaïe continue au v.16 en disant que le Seigneur s'est étonné qu'il n'y ait pas d'intercesseur et que cela Lui a déplu qu'il n'y ait pas de justice, personne pour arranger les choses, "Alors son bras a apporté le salut, la justice l'a soutenu... Il s'est revêtu de la justice comme d'une cuirasse, le casque du salut était sur sa tête, son vêtement était du zèle..."
Vous voyez, quand Paul a dit de revêtir toute l'armure de Dieu, le Dieu dont il parlait était le Seigneur Jésus, qui était spirituellement équipé pour remplir sa mission sur la planète terre (persécuté tout au long de sa vie) - Vous souvenez-vous quand David a reçu l'armure du roi Saul pour affronter Goliath? Vous souvenez-vous de ce qu'il a dit à Saül : "Je ne peux pas porter cela, car je ne l'ai pas prouvé (au combat)". David a quitté l'armure de Saül et est allé au ruisseau ramasser 5 pierres pour s'armer de l'arme qu'il avait éprouvée contre le lion et l'ours. (1 Samuel 17: 34-40)
Jésus a prouvé l'armure dans la bataille. Il a apporté avec succès le salut, et maintenant il nous est commandé de revêtir toute l'armure de Dieu - elle a été éprouvée dans la bataille, elle est pour nous.
Mais sommes-nous dans les tranchées en utilisant cette armure, ou combattons-nous comme David, sachant que nous avons déjà gagné avant même que le combat ne commence ?
Nous reprendrons ce sujet la semaine prochaine. (Ce premier article de la série a été un peu long, désolé, il sera plus court la semaine prochaine).
D'ici là, bénédictions,
John Fenn
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