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Les questions que l'on me pose - 2ème partie de 4 Divorce & remariage, 1ère partie/2

5/28/2021

ohn Fenn, Questions I get asked: Divorce & remarriage 1 of 2, Weekly Thoughts, 5/29/21

Les questions que l'on me pose :
2ème partie de 4
Divorce & remariage, 1ère partie/2
29 mai 2021

Bonjour à tous,
Ne détestez-vous pas quand vos mots sont sortis de leur contexte ? Une personne qui sort vos mots de leur contexte peut fermement croire ces mots, même si vous savez que vous n'avez pas voulu dire ce qu'elle pense. Cela peut être difficile de l'amener à renoncer à croire ce qu'elle pense que vous avez dit, pour croire ce que vous avez réellement dit.

Lorsqu'il s'agit de la Parole de Dieu, les mots et la culture qui sont sortis de leur contexte peuvent être particulièrement dommageables. Une personne vous combattra bec et ongles pour ce qu'elle croit être la Parole de Dieu vraie et précise, alors qu'en réalité, ce qui a été dit dans les Écritures n'est pas ce qu'elle croit. Elle a cité Dieu hors du contexte. Les croyances fondées sur la Parole de Dieu sortie de son contexte forment souvent des forteresses qui ne sont pas facilement surmontées par l'histoire et le contexte.

Pour nous épargner ce trouble sur le sujet du mariage et du divorce, replaçons-nous dans le contexte de l'histoire juive et de la loi mosaïque de l'Ancien Testament que le jeune Jésus aurait connu et discuté lorsqu'il était dans le temple avec les anciens à l'âge de 12 ans. Parlons dans le contexte de la pensée religieuse de son époque lorsqu'il a commencé son ministère vers l'âge de 30 ans. Comprenons d'abord ce qu'un Juif du 1er siècle à Jérusalem aurait su et cru.

Dieu donne la loi israélienne sur le divorce, vers 1300 avant J.-C.
Rappelez-vous que Dieu a créé le mariage lorsque le Seigneur Dieu (le Christ) a amené Eve à Adam dans le jardin, faisant ainsi de Lui le centre de leur mariage. Le fait qu'ils aient vécu toute leur vie ensemble révèle l'intention initiale : Le mariage est destiné à durer jusqu'à la mort.

Mais reconnaissant que tout ce qu'Il crée ou donne à l'homme peut être mal utilisé, endommagé ou détruit, et connaissant l'homme déchu, Dieu a également prévu une sortie de secours au cas où quelqu'un manquerait d'amour. Pour que chacun puisse repartir à zéro si l'intention initiale de son mariage était irrémédiablement perdue, il a donné à Moïse la loi du divorce.

Deutéronome 24, 1-4, vers 1300 avant J.-C.
"Lorsqu'un homme a pris une femme et l'a épousée, et qu'il arrive qu'elle ne trouve pas grâce à ses yeux, parce qu'il a trouvé en elle quelque impureté, qu'il lui donne un acte de divorce, qu'il le mette dans sa main et qu'il la renvoie de sa maison. Et quand elle sera sortie de sa maison, elle pourra aller et devenir la femme d'un autre homme. Et si le second mari la hait et lui donne un acte de divorce, ou s'il meurt, le premier mari ne pourra pas la reprendre pour femme, car elle a été la femme d'un autre homme, ce serait une abomination et ferait pécher le pays que le Seigneur Dieu vous a donné en héritage."

Georges, Jules, et Viviane...
C'est tout. C'est tout ce que Dieu a donné à Israël comme loi sur le divorce. Remarquez que les personnes divorcées sont toutes deux libres de se remarier sans culpabilité devant Dieu ou l'homme. C'est ainsi qu'elle a été enseignée et pratiquée jusqu'à l'époque de Jésus inclus. La seule condition est qu'une fois mariés et divorcés, ils peuvent se remarier mais pas avec leur premier conjoint.

Pourquoi ? Parce que disons que vous avez Georges et Jules, et que Viviane est d'abord mariée à Georges, puis il divorce d'elle, et elle épouse Jules. Si Dieu ne l'interdisait pas, il serait possible pour Viviane de dire : "J'étais mieux avec Georges qu'avec Jules, alors je vais avoir une liaison avec Georges et briser mon nouveau mariage pour retourner vers lui."

Faire cela va à l'encontre de l'objectif de la loi sur le divorce. Le mariage est censé durer jusqu'à la mort, à moins que le mariage ne soit irréparable, c'est pourquoi Dieu a prévu une issue, la loi du divorce. Permettre à Israël de traiter le mariage avec une telle légèreté, en échangeant les conjoints à volonté selon ses désirs, introduirait la luxure et l'adultère dans la société. C'est pourquoi Dieu a dit qu'une fois divorcé, on ne peut pas retourner auprès de son ancien conjoint. Vous pouvez vous remarier, mais pas avec un ancien conjoint.

(Dieu ne définit pas ce que signifie "a trouvé quelque impureté en elle", et cette question a fait l'objet de débats depuis Moïse et encore à l'époque de Jésus.

Nous savons que la raison pour laquelle une grande partie de la loi était vague, c’était que les gens devaient marcher avec Dieu afin de savoir comment Il voulait que Sa loi soit appliquée à une situation donnée. Mais l'homme étant l'homme, à l'époque de Jésus, les Pharisiens avaient ajouté plus de 800 de leurs propres lois pour tenter de définir toutes les lignes de conduite possibles, dans toutes les situations. Et c'est contre ces lois supplémentaires que Jésus a continuellement enseigné).

Avancez d'environ quatre cents ans, vers 900 avant J.-C...
À la mort de Salomon, vers 930 av. J.-C., son successeur, Roboam, déclara qu'il allait faire peser sur le peuple des impôts beaucoup plus lourds que ceux de Salomon. En conséquence, 10 tribus se sont séparées de Juda. Benjamin, les Lévites et un reste des autres tribus qui aimaient le Seigneur sont venus habiter autour de Jérusalem. Les 10 autres tribus ont habité vers le nord, en Samarie (1 Rois 12).

Là, les 10 autres tribus ont établi leur propre roi, Jéroboam, leur propre sacerdoce composé des hommes les plus bas de la société, comme un crachat envers Dieu et un rejet de Lui et de Ses voies. Pour faire simple : ils ne voulaient pas aller à Jérusalem pour adorer le Seigneur. Lorsqu'Israël s'est séparé d'eux, Juda est devenu sa propre nation, qui comprenait Benjamin et les Lévites qui continuaient à servir comme prêtres dans le temple de Jérusalem, ainsi qu'un reste des autres tribus qui étaient fidèles au Seigneur. Mais au sens général, nous disons qu'il y avait 10 tribus qui se sont séparées de Juda et Benjamin.

C'est pourquoi, lorsque vous lisez l'Ancien Testament, vous voyez des références au "roi d'Israël" et au "roi de Juda". Ils ont coexisté pendant environ 200 ans dans une relation difficile, Juda ayant surtout de bons rois comme Josaphat et Josias, et Israël ayant surtout des rois impies comme Achab. Dieu a envoyé de nombreux prophètes en Israël, dont Élie, pour tenter de les ramener à Lui.

Dieu divorce d'Israël : 722 av.J.-C.
Israël a été continuellement infidèle au Seigneur, choisissant d'adorer Baal et d'autres dieux. Finalement, Dieu n'a pas eu d'autre choix que de les laisser faire face aux conséquences de leurs actes, et les a divorcés spirituellement. Privé de sa protection, Israël (les 10 tribus du nord) a été conquis par les Assyriens en 722 avant J.-C., soit environ 200 ans après la mort de Salomon et leur rupture rebelle d’avec Juda et le Seigneur. Ces 10 tribus d'Israël sont appelées les "tribus perdues d'Israël".

Ce sujet est traité dans 2 Rois 17, y compris la façon dont l'Assyrie a emmené de nombreux étrangers pour habiter la Samarie, de sorte qu'avec le temps, la population juive restante s'est mariée avec les immigrants païens. Ces Juifs "métis", qui adoraient une version corrompue du Dieu d'Israël, sont devenus les Samaritains détestés dans les évangiles. Vous vous souviendrez qu'en Jean 4, c'est à une Samaritaine que Jésus demanda de l'eau, et qu'il lui dit au v.22 : "Tu ne sais pas ce que tu adores, mais nous, nous savons ce que nous adorons, car le salut vient des Juifs." Leur histoire était connue de tous, des Juifs comme des Samaritains.

Dieu a divorcé d'Israël, dites-vous ? Jérémie, environ 600 av. J.-C.
Jérémie a vécu après la destruction d'Israël, juste avant et pendant la période où Juda a aussi été détruit pour son infidélité. Le Seigneur parle à Jérémie d'Israël infidèle et de la façon dont Juda suit ses traces. Jérémie 3:1-9 relate cette histoire et le plaidoyer du Seigneur contre l'adultère et la fornication (spirituelle) d'Israël avec Baal :

"On dit que si un homme répudie sa femme et qu'elle devient la femme d'un autre homme, reviendra-t-elle vers lui ? Le pays ne sera-t-il pas grandement pollué ? Tu t'es prostituée à de nombreux amants, mais reviens à moi, dit le Seigneur...v.8 et quand j'ai vu tous les cas où l'Israël rétrograde a commis l'adultère, j'ai divorcé d'elle et lui ai donné un acte de divorce. Et sa perfide sœur Juda l'a vu et n'a pas eu peur, et elle s'est prostituée aussi..."

Osée
Cet événement, le divorce d'Israël par Dieu, qui a conduit à sa destruction en 722 avant J.-C., est le sujet du livre d'Osée qui vivait à cette époque. Le Seigneur dit à Osée de prendre une prostituée pour épouse, et il y a un débat pour savoir s'il s'agit d'une allégorie ou d'un fait réel. Mais nous savons qu'en 2:4, le Seigneur cite le décret de divorce israélien (en Israël) qui doit être prononcé devant les anciens d'une ville, ainsi que l'acte de divorce écrit : "... tu n'es pas (plus) ma femme, et je ne suis pas (plus) ton mari...".

Dans le verset 2:10 d'Osée, on peut sentir la douleur du Seigneur face à la trahison d'Israël et Sa douleur de divorcer, car Il dit au v.10 : "elle ne savait pas que c'était moi qui lui fournissais du grain, du vin et de l'huile, et qui la faisais prospérer avec de l'or et de l'argent, dont elle donnait offrande et crédit à Baal."

Dans les versets 16-25, le Seigneur parle d'un jour futur : "Je la séduirai (courtiserai) et l'amènerai dans le désert, et je lui parlerai tendrement... et en ce jour-là, elle m'appellera Ishi (mari, terme d'affection) et non plus Baal (maître)."

Il poursuit en disant aux v. 21, 22 : "En ce jour-là, je te fiancerai à moi pour toujours. Je te fiancerai à moi dans la droiture et la justice, et aussi dans la bonté et la miséricorde. Et même dans la fidélité, car vous connaîtrez la fidélité à mon égard, car vous connaîtrez le Seigneur." (Le mot "Seigneur" ici est "Yahvé", ou YHWH, que nous connaissons sous le nom de Jésus, qui est la translittération grecque de Yahvé ou Josué, ou plus strictement parlant, YHWH). Ainsi, le Seigneur, le Christ, dit à Israël qu'un jour viendra où ils Le connaîtront - le Christ Jésus.

Avance rapide de 300 ans : Dieu déteste l'utilisation abusive de sa loi sur le divorce.
À l'époque de Malachie, vers 400 avant J.-C., les prêtres corrompus utilisaient le flou de la loi sur le divorce pour se marier et divorcer à leur guise, à tel point que Dieu a déclaré : "Je hais le divorce". Ce n'était pas une déclaration doctrinale, car c'est Lui qui a donné la loi du divorce pour commencer. Il ne déteste donc pas sa propre loi, il déteste le divorce tel qu'ils l'ont utilisé.

Dieu déteste l'utilisation abusive de sa loi du divorce, car le fait qu'Il ait donné la loi du divorce signifie qu'il y a des moments où le divorce est Sa provision pour un conjoint innocent. Les prêtres de l'époque de Malachie n'offraient également en sacrifice que le plus mauvais des animaux et des céréales, et n'appliquaient pas les ordonnances de dons, qui sont largement conçues pour s'assurer que personne ne souffre de manque en Israël. De nombreux pasteurs ont cité Malachie 3 avant de recevoir une offrande, ne réalisant peut-être pas que sur les 6 dîmes données en 7 ans (pas de dîme la 7e année), 4 d'entre elles revenaient au peuple ou n'allaient jamais aux prêtres. La plupart d'entre elles revenaient au donateur de la dîme après que les prêtres en aient prélevé suffisamment pour le sacrifice et leur propre subsistance.

Nous avons donc jeté les bases de l'histoire et de la culture juive pour comprendre le temps de la vie de Jésus au premier siècle. Jésus n'a jamais contredit la loi mosaïque, bien qu'Il ait contredit bon nombre des 800 lois des pharisiens qui ont été ajoutées à la loi. Après tout, c'est le Christ qui a parlé à Moïse depuis le buisson ardent - Jésus affirme être celui qui a parlé à Moïse en Jean 8: 56-59, lorsqu'il s'identifie comme le "JE SUIS".

Ainsi, tout ce que vous pensez que Jésus a dit au sujet du mariage et du divorce doit être placé dans le contexte où Il est l'auteur de la loi mosaïque et, en tant que Fils de l'homme, Il était bien instruit de sa signification et de son intention originale.

Nous examinerons la semaine prochaine ce que Jésus a dit qui était basé sur la loi de Deutéronome 24 : 1-4 sur le divorce. D'ici là, soyez bénis !
John Fenn
www.cwowi.org et écrivez-moi à [email protected]

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Les questions que l'on me pose - 1ère partie de 4 "Les relations sexuelles consensuelles sont-elles acceptables ?"

5/22/2021

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Questions I get asked: "Is consensual sex ok?" John Fenn, Weekly Thoughts, 5/22/21

Les questions que l'on me pose :
"Les relations sexuelles consensuelles sont-elles acceptables ?"
1ère partie de 4
Pensées Hebdomadaires, 22 mai 2021

Bonjour à tous,
Je reçois beaucoup de courriels sur de nombreux sujets différents, mais certaines questions semblent être plus courantes que d'autres. Je vais donc prendre quelques questions fréquemment posées au cours des prochaines semaines et y répondre ici.

Une fois que j'aurai terminé, nous créerons une nouvelle rubrique sur notre site Web où seront affichées ces questions/réponses afin que les personnes qui visitent notre site puissent y accéder facilement pour les lire et/ou les partager avec d'autres. Le sujet d'aujourd'hui est :

"Qu'y a-t-il de mal à avoir des relations sexuelles consensuelles entre adultes non mariés ?"

Tout d'abord, quelques vérités fondamentales trouvées dans les Écritures et dans la culture du temps ancien de la Bible. L'objectif le plus fondamental d'une relation sexuelle est la reproduction. Quel que soit l'élément de la création que nous examinons, des plantes aux poissons en passant par les animaux terrestres et les humains, la raison première du sexe est la reproduction. Par conséquent, le sexe est masculin-féminin, pas une autre combinaison. Comme le but le plus fondamental est la reproduction, tout ce qui suit est basé sur cette relation homme-femme.

Cette vérité est à la base d'un objectif plus élevé pour l'humanité que les formes de vie inférieures du règne animal. L'union sexuelle est l'affirmation d'une alliance avec l'autre personne. Le Seigneur Dieu a amené la nouvelle Eve à Adam, démontrant ainsi le modèle pour l'humanité (le plus élevé et le meilleur) du Seigneur comme fondement du mariage. Depuis que le Seigneur a agi de la sorte, le mariage a consisté en des vœux prononcés par l'homme et la femme l'un envers l'autre et envers Dieu.

En s'appuyant sur cette relation homme-femme qui confirme l'alliance entre eux en s'unissant sexuellement, la reproduction se fait dans le cadre de cette alliance. Dans les limites du mariage, chaque fois que le couple marié se réunit sexuellement, il y a une grande liberté, ce que nous pourrions appeler une "activité sexuelle récréative", c'est-à-dire non pas pour la reproduction, mais simplement parce qu'ils s'apprécient mutuellement dans cette union. J'utilise le terme "récréatif" pour signifier que ce n'est pas dans le but de faire un bébé, mais il n'en reste pas moins vrai que chaque fois qu'un mari et une femme se retrouvent sexuellement, ils réaffirment leurs vœux l'un envers l'autre. Il est important de le noter : une fois mariés, les relations sexuelles réaffirment leurs vœux et leur alliance l'un envers l'autre et envers le Seigneur.

C'est bien sûr pourquoi une liaison adultère consommée avec l'autre personne est si dévastatrice pour le mariage : L'un des conjoints a rompu l'alliance avec son époux afin de confirmer une alliance par une union sexuelle avec une autre personne. Pour qu'une alliance existe, il faut que la volonté libre adhère à ses conditions. Si l'une des personnes rompt cette alliance en établissant l'acte d'alliance avec une autre, cela rend l'alliance précédente nulle et non avenue - bien que le conjoint offensé puisse certainement pardonner et que le couple puisse surmonter la rupture.

Paul y fait allusion dans 1 Corinthiens 7: 3-5, où il conseille aux couples mariés d'avoir des relations sexuelles régulières, de ne les mettre de côté que brièvement pour un temps de jeûne et de prière, puis de se réunir à nouveau "de peur que Satan ne vous tente à cause de votre manque de contrôle".

Ces éléments forment la base, alors explorons plus en détail ; les anciennes alliances
Pourquoi l'union sexuelle est-elle la confirmation et l'affirmation physiques des vœux et des alliances conclus dans le cœur ?
Dans les anciennes alliances et dans certaines parties du monde aujourd'hui, après les vœux, les alliances sont scellées par le sang, suivi d'un repas d'alliance.

Dans Exode 24: 7-11, nous voyons 74 des dirigeants d'Israël aspergés de sang, monter sur la montagne pour prendre le repas d'alliance avec Dieu afin de confirmer Son alliance avec eux, et eux avec Lui. Le texte nous dit qu'ils sont montés sur la montagne et que "sous Ses pieds, il y avait un sol clair comme le ciel" et "... ils virent Dieu et Il ne posa pas sa main sur eux (pour leur faire du mal)" et ils mangèrent et burent. C'était le repas de l'alliance pris après la prononciation des vœux et l'effusion du sang.

Dans un mariage aujourd'hui, c'est pourquoi nous avons des vœux suivis d'un repas - une réception de mariage - cela remonte aux anciennes alliances et au repas d'alliance. Il y a presque toujours un repas d'alliance. Dans l'ancienne coutume juive, le repas de célébration du mariage, qui durait 7 jours, se poursuivait pendant que les mariés consommaient leur mariage le jour de leur mariage - avec des invités à l'extérieur.

Mais que se passerait-il si... sa vertu était mise en doute ?
Dans Deutéronome 22: 14-17, nous avons l'exemple de ce qui se passerait si un époux accusait sa nouvelle épouse de ne pas être vierge. La loi mosaïque stipule que les parents de la jeune femme doivent apporter les draps de lit du mariage et les étaler devant les anciens pour montrer le sang de son hymen rompu et les fluides sexuels, afin de prouver sa virginité au moment du mariage.

Puis-je avoir les anneaux s'il vous plaît ?
Dans les anciennes alliances, les chefs d'alliance, les deux personnes qui font alliance l'une avec l'autre, se donnent mutuellement leur bien le plus précieux. Dans Genèse 22: 1-18, Abraham s'apprête à offrir ‘son bien’ le plus précieux - le fils unique qu'il a eu avec Sarah : Isaac.

À la dernière seconde, comme le Seigneur voit qu'Abraham serait allé jusqu'au bout, Il fournit une offrande de remplacement et dit qu'en conséquence de son obéissance, toutes les nations de la terre seront bénies. En termes d'alliance, parce qu'Abraham a donné sur terre son fils unique, Dieu, en tant que chef de l'alliance dans le ciel, pouvait alors légalement, selon les termes de l'alliance, donner son fils unique sur terre - ce qui a entraîné la bénédiction pour tous.

Aujourd'hui encore, nous nous donnons des bagues dans le cadre de nos vœux, symboles du fait que tout ce que chacun possède appartient désormais à l'autre. Outre le fait que tous les biens ne font plus qu'un, la mariée change également son nom pour le sien - ils ne font plus qu'un.

Reconsidérer le sang versé de l'alliance
"La vie est dans le sang... c'est le sang qui fait l'expiation pour l'âme". (Lévitique 17:11) C'est aussi presque toujours à cause de cette compréhension que le sang est versé. Si quelqu'un est prêt à verser du sang pour entrer dans une alliance, cela signifie qu'il s'agit d'une alliance à vie. L'effusion de sang signifie que par ma vie, j'honore cette alliance, que par mon sang, j'entre dans cette alliance et que je la défendrai par ma vie et mon être.

Avec Abraham, c'était la circoncision, l'acte sexuel étant un acte d'alliance, et le dérivé de cela est l'union entre le Christ et l'Église, souvent décrite comme un époux et Son épouse, un Epoux (le Seigneur) et Sa femme. Ainsi, les rapports sexuels entre un couple marié sont un type de l'union spirituelle entre le Christ et l'Église, qui ne font qu'un en Christ. Paul y fait allusion dans Éphésiens 5: 21-33 où il dit : "C'est un grand mystère, mais je parle au sujet de Christ et de l'Église."

Abraham a donc été circoncis en tant qu'image de l'union avec Dieu, d'une manière mystique et spirituelle d’être un. Comme nous sommes un en Christ aujourd'hui, Lui en nous et nous en Lui, Christ en nous l'espérance de la gloire - c'est l'accomplissement du signe de la circoncision de l'alliance avec Abraham.

Les relations sexuelles entre un homme et une femme mariés sont donc l'acte physique qui confirme, réaffirme et renouvelle les alliances et les vœux faits dans le cœur l'un envers l'autre.

Adultère - le croyant infidèle
Encore une fois, c'est pourquoi, par exemple, Jacques 4:1 dit : "Vous êtes des adultères ! Ne savez-vous pas que l'amitié avec le monde est inimitié contre Dieu ?" Le mot grec pour " amitié " est le mot " philia ", qui est utilisé pour les meilleurs amis. Le mot grec pour "monde" est kosmos, le système du monde. Le mot grec pour "inimitié" est "echthra" et signifie "hostilité, inimitié, éloignement de".

C'est l'acte même de l'adultère, devenir le ‘meilleur ami’ de quelqu'un d'autre que son conjoint, s'adapter à lui et à ses habitudes, ce qui est une aliénation de l'alliance que l'on a avec son conjoint.
La version de la Bible anglophone ‘King James’ dit incorrectement ‘adultères au masculin et adultères au féminin’, mais le masculin n'est pas dans le grec - seulement le féminin. Ainsi, Jacques fait référence au corps du Christ, qui est aussi une épouse mariée à son Epoux, le Christ et l'église, et il les accuse d'adultère, d'infidélité envers Lui, en centrant leur attention et leurs prières sur l'acquisition de biens matériels et l'ambition égoïste.

C'est pourquoi Jésus a dit dans Mt 12: 39 et 16: 4 qu'une génération adultère cherche un signe - l'accusation étant celle d'un Israélite courant après d'autres dieux au lieu de croire ce qui est devant ses yeux et de rester fidèle au Seigneur.

J'essaie de rester bref, et voici une vue d'ensemble répondant à la question : Qu'y a-t-il de mal à avoir des relations sexuelles consensuelles entre adultes ? La réponse courte est que l'acte sexuel est la confirmation physique d'une alliance faite dans le cœur entre un homme et une femme, affirmée par des vœux devant Dieu et les hommes, et consommée par leur union sexuelle.

J'espère que cette explication a été une bénédiction et une provocation. Bénédictions,
John Fenn
www.cwowi.org et écrivez-moi à [email protected]

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Lévitique, le livre de la Bible que l’on passe -4ème partie

5/15/2021

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John Fenn, The book you skip over, Leviticus #4 of 4, sin & escape goat, assurance and peace, Weekly Thoughts, 5/15/21

Lévitique, le livre de la Bible que l’on passe
4ème partie de 4
Péché & bouc émissaire, assurance et paix
15 mai 2021

Bonjour à tous,
La semaine dernière, j'ai parlé de l'expiation (at-one-ment), de 'l'un-ification' (à-un-moment donné). Aujourd'hui, nous verrons pourquoi avoir un bouc en offrande pour le péché alors qu'en même temps un bouc émissaire était envoyé dans le désert.

Mais permettez-moi d'abord de dire ceci : Il y a beaucoup plus de choses à glaner dans le Lévitique que ce que je vais partager dans cette série. Par exemple, la division des animaux purs et impurs n'était pas seulement pour leur santé, mais aussi pour montrer qu’eux, Israël étaient propres et spéciaux pour le Seigneur, mis à part pour Lui, au-dessus de toutes les autres nations de la terre.

Ceci est confirmé par la vision de Pierre dans Actes 10 : 9-16 dans laquelle il voit des animaux purs et impurs sur une feuille géante et on lui dit 3x de tuer et de manger. Pierre rejette cet ordre en disant qu'il n'a jamais mangé quelque chose d'impur. Le Seigneur lui dit alors que la vision n'est pas une leçon de diététique, mais qu'elle lui montre que Dieu a purifié les gens ‘purs et impurs’ de la même manière. Il lui est dit de ne pas appeler impur ce que Dieu a purifié. Alors qu'il réfléchit encore, les représentants du centurion romain Corneille sont à la porte. ‘Va avec eux sans douter, car Je les ai envoyés’, lui dit-on.

Nous pourrions parler de la réglementation concernant l'obligation de saler la viande de l'holocauste. Jésus a dit dans Matthieu 5:13 que nous sommes le sel de la terre, et chaque personne juive qui écoutait aurait compris qu'Il parlait de l'assaisonnement dans la vie, que le sacrifice à Dieu est une vie assaisonnée de sel, que la terre ne peut pas ‘gâter’ ou ‘pourrir’ tant que nous y sommes et restons ‘salés’ pour notre monde, et plus encore.

Ils auraient fait le lien entre le récit de Nombres 18:19, qui parle littéralement d'une alliance de sel (traduit en français par ‘alliance inviolable’), et David, qui y fait référence dans 2 Chroniques 13:5. Le sel est un agent de conservation, un exhausteur de goût, et il représente la communauté et la famille autour de la table de Dieu, en vue du repas de noces de l'Agneau, où nous serons tous réunis en une seule grande famille.

De nombreuses choses pourraient être mentionnées. Comment les prêtres recevaient les peaux des animaux sacrifiés dans l'holocauste pour les porter comme couverture (Lévitique 7:8). Cette couverture fournie par l'offrande pour le péché est un type d'Adam et d'Eve couverts par le sacrifice du Seigneur d'un animal et revêtus de leur ‘gloire’, les peaux, et comment nous sommes maintenant couverts par la gloire du Seigneur, qui est venue par Son propre ‘holocauste’.

Mais aucun n'est plus émouvant que ce qui se trouve au milieu du Lévitique : Les offrandes pour le Jour des Expiations.
Lévitique 16:7 dit qu'Aaron amènera deux boucs devant l'Éternel et les tirera au sort ; l'un sera le bouc du sacrifice pour le péché, et l'autre sera le bouc émissaire ou ‘bouc vivant’. Ces deux boucs sont un type de la double nature du Messie, car le sang de l'un sera répandu dans le saint des saints devant Dieu lui-même, et le bouc émissaire sera conduit dans le désert pour mourir hors de vue de la main de Dieu.

L'agneau n'est pas utilisé ici pour montrer que Jésus est devenu péché pour nous : Le bouc est un type de péché, comme lorsque Jésus a dit dans Matthieu 25: 32-33 qu'à son retour, il séparera les nations des brebis de celles des boucs.

Au verset 12, l'Éternel dit à Moïse d'ordonner à Aaron qu'avant que les deux boucs ne soient offerts à Dieu, Aaron devait apporter dans le lieu saint de l'encens brûlant ‘qui a été battu menu’ (traduit en français ‘en poudre’), afin que la fumée recouvre l'arche de l'alliance et remplisse le lieu saint ‘pour qu'il ne meure pas’.

L'encens est un type des prières des saints comme on le voit dans l'Apocalypse 5: 8 et 8: 3-4, et dans le sens plus large ici, c'est l'intercession du Messie pour l'humanité, Son offrande, Sa venue devant le Père dans le Lieu très Saint.

C'est pour cette raison que l'encens était ‘battu menu’ ou battu en petits morceaux, ce qui montre la torture que Jésus a endurée dans Son offrande pour l'humanité ‘afin que nous ne mourions pas’ dans la présence de Dieu. Ésaïe 52: 14 dit : ‘De même qu'il a été pour plusieurs un sujet d'effroi…tant son aspect différait de celui des fils de l'homme.’ Le fait d'être battu en petits morceaux signifiait que chaque parcelle d'encens serait consumée par le feu, montrant ainsi l'œuvre complète de Jésus sur la croix.

Le bouc du sacrifice pour le péché
Dans le Lévitique 16:16-20, le Seigneur dit à Moïse que le sang du bouc est répandu dans le lieu saint afin de faire l'unité d'Israël, ce qu'il appelle au verset 20 ‘faire la réconciliation’ (en français, ‘faire l’expiation’ mais en hébreu, le mot a aussi le sens de réconciliation). C'est à ce moment-là qu'ils ont été unis, il n'y avait plus de péché entre eux et Dieu, car il les avait réconciliés avec lui-même, faisant l'unité ou unissant Dieu et l'homme ‘en un ce moment-là’.

Cela répond à 2 Corinthiens 5: 17-21 où Paul écrit : ‘ C'est-à-dire que Dieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs péchés, et nous a confié le service de la réconciliation. Nous donc, en tant qu'ambassadeurs de Dieu, nous vous supplions de vous réconcilier avec Dieu...’

On le voit aussi dans Hébreux 9: 22-26 où il est dit que sur la terre, le temple était purifié par des sacrifices terrestres, mais que le ciel devait être purifié par un sacrifice plus élevé et meilleur : ‘Car le Christ n'est pas entré dans un temple fait de main d'homme, imitation du Véritable pour s'offrir, mais Il est allé dans le ciel même pour se présenter devant Dieu...’

Jésus était en train de monter au ciel pour se présenter au Père lorsque Marie l'a vu juste après sa résurrection. Ephésiens 4: 8 nous dit qu'il conduisait les captifs au ciel (ceux en Captivité, également connus sous le nom de Paradis ou le sein d'Abraham, c'est-à-dire les justes qui sont morts mais attendaient que leurs péchés soient payés).

En Jean 20: 16-19, Marie se retourne avec stupeur lorsqu'elle l'entend prononcer son nom : ‘Marie’. Il lui dit : ‘Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va dire à mes disciples que je monte vers mon Père et leur Père, vers mon Dieu et votre Dieu.’ Le texte poursuit en disant : ‘Ce même jour, au soir... Jésus se tenait au milieu d'eux...’ Il remplissait le rôle du bouc du sacrifice pour le péché dans le Saint des Saints, puis, une fois cela fait, il est venu plus tard ce jour-là pour apparaître aux autres, et l'a fait souvent au cours des 40 jours suivants. Comme c'était gentil de sa part d'assurer à Marie qu'Il était vivant.

Le bouc émissaire
Nous venons de voir Jésus comme le bouc du sacrifice pour le péché qui était offert dans le lieu saint. Voyons maintenant son rôle de bouc émissaire, mourant dans le désert par la main de Dieu. Le Lévitique 16:21 nous dit qu'Aaron devait imposer les mains sur la tête du bouc et confesser les péchés d'Israël avant de l'envoyer mourir seul dans le désert. Verset 22 : ‘Et le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités dans un pays non habité...’ La désolation, la solitude, n'est pas un point qui doit nous échapper.

Cela explique pourquoi Jésus s'est écrié : ‘Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?’. Remarquez que pour la première fois, Jésus n'a pas utilisé le mot ‘Père‘, mais il a parlé comme le font les non sauvés, le terme général ‘Dieu‘. Le soleil s'est assombri pendant les trois dernières heures où Il était suspendu sur la croix, seul, suspendu entre ciel et terre, bouc émissaire mourant dans le désert dans une action privée entre Dieu son Père et Lui-même.

Ensemble, le bouc du sacrifice pour le péché et le bouc émissaire, révèlent la double nature du Messie et la manière dont son sacrifice nous a purifiés et nous a permis d'entrer au ciel. S'il n'était pas entré au ciel pour comparaître devant le Père en notre nom, pour être déclaré le sacrifice légal, final et parfait pour l'humanité, notre salut n'aurait pas été complet.

Hébreux 6:20 L'appelle le précurseur qui est entré pour nous derrière le voile, afin que nous puissions Le suivre. Le terme ‘précurseur’ était utilisé pour décrire un navire qui arrivait au port. Un homme, entouré d'une corde, plongeait dans l'eau et nageait dans la direction où le navire devait aller, remorquant en apparence le navire pendant qu'il nageait, bien qu'il soit manœuvré par des rameurs. Ce verset dit que Jésus est notre précurseur, qu'il a ‘nagé en avant’ pour nous voir arriver à bon port.

Le bouc émissaire et le bouc du sacrifice pour le péché sont réunis dans la personne du Seigneur Jésus. Il nous a purifiés et a été déclaré sacrifice final par le Père Dieu Tout-Puissant. C'est pourquoi Paul écrit que nous allons directement au ciel quand nous mourons, ‘être absent du corps, c'est être présent avec le Seigneur’ dans 2 Corinthiens 5: 6-8. Jésus a fait le chemin et nous y attend, Précurseur nous ayant préparé une place.

Ceci conclut notre étude du Lévitique, bien qu'il y ait encore beaucoup de choses à dire. Mais j'espère que cela a été une bénédiction, nouveau sujet la semaine prochaine, d'ici là, bénédictions,
John Fenn
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Lévitique, le livre de la Bible que l’on passe -3ème partie

5/8/2021

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Lévitique, le livre de la Bible que l’on passe
3ème partie de 4
Ce que signifie réellement l'expiation
8 mai 2021

Bonjour à tous,
Avez-vous déjà entendu la question suivante : ‘La guérison est-elle dans l'expiation ?’ Ou peut-être : ‘Croyez-vous que chaque péché soit couvert par l'expiation ?’ (Souvent posée parce que la personne concernée se débat avec quelque chose qu'elle a fait).

Nous utilisons le mot ‘expiation’ sans vraiment le comprendre dans la perspective du Lévitique, qui est un type (modèle) de vie en Christ.

L'expiation
Le mot ‘expiation’ en hébreu signifie recouvrir quelque chose, dans l'usage ancien, recouvrir du bois avec de la poix - comme une couche de peinture, comme une couche de goudron imperméable sur du bois. Mais c'est plus que cela, car le mot a une signification : les deux parties deviennent une seule par la couverture de la poix ; la première est couverte par l'autre et elles ne font plus qu'une.

La couverture fait que tout s'arrête, se repose, est en paix, car c'est l'acte final de ce projet de travail du bois. Une fois le bois recouvert, l'artisan a terminé. Il n'est plus possible de travailler le bois une fois qu'il est recouvert. Il n'y a plus rien à faire du tout, les deux sont devenus un.

C'est pour cette raison qu'il s'agit d'une expiation, que l'on traduit par ‘unification’ (jeu de mots en anglais ‘at-one-ment’.

Considérez ces 3 parties : ‘At-one-ment’ (At=à ; one=un ; ment=ici, ce mot peut vouloir dire ‘moment’ ‘A-un-moment’. A un moment. C'est l'acte d'être ‘un’ avec Christ. C'est le moment où l'on devient un. Sa couverture a fait de nous un avec Lui, et de Lui avec nous. Il est collé à nous et nous à Lui comme la poix colle au bois, et le bois à la poix, devenant une seule unité.

‘At-one-ment’ (à un moment donné ou ‘à ce moment donné-là’) signifie que toutes les questions qui commencent par : ‘Pensez-vous que ____ est couvert par l'expiation ?‘, sont obsolètes (ne sont plus pour aujourd’hui). L'holocauste et les autres offrandes du Lévitique se rapportent à l'expiation ‘à-un-moment donné’ pour Israël. TOUT est couvert. Lorsqu'une personne offrait un holocauste pour son expiation, elle se retrouvait unie à ce moment ; avec Dieu.

Être couvert par Dieu signifie qu'il y a plénitude en Sa présence. Pas seulement la guérison, mais la plénitude. Pas seulement la guérison physique, émotionnelle et mentale, mais la plénitude. L'unité. La complétude. Le repos. Plus rien à faire car rien ne peut être fait. Pas seulement la prospérité. Pas seulement la paix. Nous avons vécu l’expiation, le ‘A-un-moment donné’ avec Dieu.

En Christ
J'ai déjà mentionné que le Nouveau Testament contient plus de 120 expressions telles que ‘en Lui’ et ‘Lui (Christ) en nous’, qui décrivent notre union avec le Seigneur par le sang de la croix. Les offrandes du Lévitique qui expiaient les péchés d'Israël étaient des images de la croix de Jésus à venir. Les holocaustes étaient entièrement brûlés, de sorte qu'il ne restait rien du péché. Cela permettait à l'adorateur de faire l'expérience ‘d‘un-moment-d'unité’ avec Dieu. Ils ne faisaient plus qu'un parce qu'aucun péché ne se dressait plus entre eux et Dieu. Et tout cela était l'œuvre de Dieu.

Telle est la profondeur de l'œuvre du Seigneur. L'accusateur des frères voudrait que nous oubliions ce fait et fait remonter nos souvenirs - mais le péché de ces actions a été depuis longtemps couvert, scellé, brûlé complètement de sorte qu'il ne reste rien ! Nous sommes vraiment ‘à-un’, à un moment donné, avec le Seigneur. L'uni-cité, l’unicité.

Les souvenirs sont laissés pour que nous puissions en tirer des leçons et savoir de quoi nous avons été sauvés, ou, s'ils ont été commis alors que nous étions en Christ, pour que nous puissions connaître Sa grâce et Son pardon permanents et apprendre notre leçon. Mais spirituellement, ces péchés n'existent plus, et Satan commence donc un jeu d'esprit avec nous. Nous devons mettre de côté ces pensées d'accusation et de condamnation, en amenant nos pensées et nos sentiments captifs sous Christ, car nous avons fait l'expérience de l'union ‘à-un-moment donné’ avec Dieu. Les holocaustes sont un type de la plénitude accomplie par Jésus sur la croix, et l'uni-on parfaite en est le résultat. A un.

Fuir Dieu
La nature du péché pousse l'homme à s'éloigner de Dieu, à faire tout ce qu'il peut pour l'éviter. Lorsqu'Adam et Ève ont péché, ils se sont cachés du Seigneur. Lorsque Dieu a parlé sur la montagne, Israël a reculé devant Lui, ce qui les a conduits à rejeter le sacerdoce pour toute la nation. Dans l'Apocalypse 6:15-16, les non sauvés essaient de se cacher du Seigneur dans des grottes et des crevasses.

Les pécheurs fuient Dieu parfois parce qu'ils savent qu'ils sont pécheurs, parfois intuitivement ils L'évitent sans savoir pourquoi. Jean 3: 19-21 nous dit que la lumière est venue dans le monde mais que les hommes aiment les ténèbres de peur que leur vie ne soit exposée. Mais ceux qui aiment la justice veulent la lumière.

Lorsque le Seigneur a construit le tabernacle, Il a cessé de parler à Israël depuis la montagne et s'est déplacé vers le tabernacle, choisissant de parler depuis le Siège de la Miséricorde dans les profondeurs du tabernacle. Le ‘déménagement’ du sommet de la montagne au tabernacle se trouve dans Exode 33: 7-11 qui dit en partie :
‘...Et comme Moïse entrait dans le Tabernacle, la colonne nuageuse descendit (de la montagne) et se tint à l'entrée du Tabernacle. Et le Seigneur parla à Moïse... face à face comme un homme parle à son ami...’

Dieu a créé un système utilisant le sacerdoce et le système des sacrifices par lequel l'homme, qui avait tellement peur du Dieu pur et tout-puissant, pouvait être réconcilié, et même approcher Dieu et Le connaître. Il a créé un moyen pour que l'homme et Dieu puissent faire l'expérience de l'un-ion ‘at-one-ment’ -à-un-moment’. Dieu s'est déplacé de la montagne vers un tabernacle/temple, puis finalement de l'édifice vers des êtres humains qui L’aurait, Lui. ‘Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous ?’ (1 Corinthiens 6:19)

Le repos
Jésus est notre repos. L'avoir dans notre vie nous permet de faire l'expérience, par le Saint-Esprit, de l'un-ion avec Dieu. Contrairement au peuple de l'Ancien Testament qui faisait l'expérience de l'uni-té d'une manière qui devait être continuellement renouvelée à chaque péché et sacrifice, Christ vit maintenant dans notre esprit recréé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ayant supprimé la barrière du péché par Son holocauste, nous donnant une véritable uni-té pour l'éternité avec Lui et notre Père céleste par son Esprit. Une grâce extraordinaire !

Nous terminerons cette série la semaine prochaine, d'ici là, soyez bénis!
John Fenn
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Lévitique, le livre de la Bible que l’on passe -2ème partie

5/1/2021

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Lévitique, le livre de la Bible que l’on passe
2ème partie de 4
Le feu commencé par Dieu
Pensées Hebdomadaires 30 avril 2021

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, l’Israël surnaturel.

Dieu a allumé le feu
Ce qui rend le judaïsme ancien si surnaturel, c'est que c'est Dieu qui allumait le feu pour l'holocauste, et non l'homme.
L'homme ne peut pas venir à Dieu par ses propres efforts ou formules. Dans l'Ancien Testament, lorsqu'une personne se trouvait en présence de Dieu, elle devait enlever ses chaussures, car les chaussures sont fabriquées par l'homme. Nous ne pouvons pas venir en Sa présence sur quelque chose que nous avons fait. Cela se trouve dans Exode 3: 5-6 lorsque Moïse parle au Seigneur au buisson ardent. ‘...Enlève tes chaussures de tes pieds, car cette terre est sainte.’

On le voit aussi dans Josué 5: 14-15 lorsque le Christ, en tant que Capitaine des armées du Seigneur, dit à Josué comment prendre Jéricho et lui ordonne d'enlever ses chaussures en Sa présence. (Ce n'était pas un ange qui parlait à Josué, mais le Christ, comme le montre le fait que 1, Il a été adoré, 2, Il a dit à Josué d'enlever ses chaussures, et 3, au chapitre six, la narration continue en passant de la vue naturelle à la perspective réelle : ‘le Seigneur a dit...’ dans leur conversation. Donc, jetez les livres qui disent que c'est un ange car il y en a quelques-uns qui amènent des erreurs dans notre compréhension.

L'homme ne peut pas venir à Dieu par un quelconque effort de sa part. C'est la raison pour laquelle Dieu a ordonné, lorsqu'ils construisaient un autel sur lequel faire des sacrifices, de ne pas ciseler la roche ou la modifier de quelque façon que ce soit - ils devaient utiliser la roche telle qu'ils la trouvaient sur le sol, car la façonner serait ajouter l'effort de l'homme au salut. Exode 20: 25

Le feu venant du Seigneur
Avec cette compréhension, que venir à Dieu est tout de Lui et que nous n'apportons rien à cette union, nous examinons l'holocauste qui est le sujet des premiers chapitres du Lévitique. Le tout premier sacrifice que nous voyons est lorsque le Seigneur Dieu (Christ) a tué un animal et a fait des vêtements de peaux pour Adam et Eve (Genèse 3: 21).

C'était une démonstration pratique pour eux de la façon dont Il deviendrait plus tard le sacrifice final pour que l'homme puisse être vêtu par Lui. Genèse 4 rapporte que Caïn a rejeté le salut par cette grâce et a choisi de venir à Dieu par ses propres moyens, à partir d'une offrande de légumes qu'il avait travaillé durement à produire. Nous ne pouvons pas venir à Dieu sur la base de notre travail, de nos efforts, de nos formules.

Le Seigneur n'a pas accepté son offrande parce qu'elle provenait de ses propres efforts, alors qu'il a accepté l'offrande d'Abel qui était le sang innocent d'une offrande du troupeau. C'est pourquoi Caïn est le père de toutes les fausses religions et des faux efforts pour venir à Dieu par ses propres moyens. Nous pouvons prendre comme exemple les différents rites religieux du monde entier qui prescrivent certaines prières, certains efforts pour approcher, impressionner ou émouvoir Dieu.

Moïse a écrit la Genèse, de sorte qu'il est compris par lui et pour nous, que le feu est venu du ciel pour consumer l'offrande d'Abel, et non celle de Caïn. C'est ainsi qu'il a su que son offrande n'avait pas été acceptée. Cela a établi le modèle selon lequel Dieu est celui qui envoie le feu du ciel pour allumer le feu de l'holocauste, afin qu'il ne reste rien de cette offrande.

Ce principe est répété tout au long du Lévitique : qu'il ne reste rien de l'holocauste. Elle doit être totalement consumée. C'est ce que le Seigneur a dit à Israël lors de la première Pâque dans l'Exode 12:10 : ‘Qu'il n'en reste rien jusqu'au matin, et s'il en reste le matin, brûlez-le entièrement.’ C'est bien sûr un type (représentation) de Jésus sur la croix. Son ‘holocauste’ pour le péché était complet, total, 100%.

Moïse et Aaron - Lévitique 9 : 23-24 concernant les toutes premières offrandes du nouveau sacerdoce dirigé par Aaron : ‘Moïse et Aaron entrèrent dans le tabernacle, puis en sortirent et bénirent le peuple. La gloire de l'Éternel apparut à tout le peuple. Et un feu sortit de devant le Seigneur et consuma sur l'autel le sacrifice et jusqu'à la graisse, et le peuple, voyant cela, poussa des cris et tomba sur sa face.’

Gédéon - Dans Juges 6: 20-24, Gédéon voit l'ange du Seigneur (Christ), qui l'appelle à conduire Israël contre les Madianites et à devenir le Juge d'Israël. Gédéon fait une offrande de viande et de pain sans levain et la dépose sur un autel de pierre. ‘L'ange du Seigneur’ touche le rocher avec son bâton et un feu s'allume qui consume l'offrande et ‘l'ange du Seigneur’ s'en va. Gédéon n'a pas allumé le feu, c'est ‘l'ange du Seigneur’ qui l'a fait. Gédéon, connaissant son histoire et réalisant qu'il avait vu le Seigneur face à face, a crié. Le Seigneur lui a alors parlé et lui a assuré qu'il ne mourrait pas. Gédéon a appelé le Seigneur ‘Jéhovah Shalom’, Dieu de la paix, parce qu'il n'est pas mort après cette rencontre.

Samson - Environ 50 ans plus tard, dans Juges 13: 16-20, l'ange du Seigneur’ apparaît à un homme nommé Manoah et à sa femme, leur disant qu'elle concevra et donnera naissance à un Juge pour Israël et qu'il sera un Nazaréen dès sa conception. Ces parents du futur Samson font une offrande au Seigneur en remerciement de cette prophétie, et Manoah, ne réalisant pas à Qui il parle, Lui demande son nom.

Verset 18 : ‘Pourquoi demandes-tu mon nom, il est Merveilleux ?’ (Héb : Merveilleux, incompréhensible, majestueux), puis Il est monté dans la flamme du sacrifice vers le ciel et hors de vue. Vous vous souviendrez qu'Esaïe 9:6 dit du Messie : ‘Un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et son nom sera appelé Admirable...’

Manoah dit à sa femme qu'ils ont vu Dieu face à face et qu'ils vont sûrement mourir. Sa femme, plus intelligente et dotée de bon sens, dit au v.23 : ‘Nous aurait-Il dit que nous allions avoir un fils s'Il allait nous tuer ? Et Il a accepté notre offrande aussi, donc nous n'allons pas mourir’.

Salomon - Dans 2 Chroniques 7:1-3, lorsque Salomon dédie son temple, il est dit : ‘Lorsque Salomon eut terminé son discours, le feu descendit du ciel et consuma les holocaustes et les sacrifices, et la gloire de l'Éternel remplit le temple. Les prêtres ne pouvaient plus entrer dans le temple, tant la gloire du Seigneur remplissait le lieu. Et quand tout le peuple vit comment le feu descendait avec la gloire de l'Éternel, ils tombèrent sur leur face et se prosternèrent, louant l'Éternel en disant : ‘Car Il est bon, car sa miséricorde dure à jamais’.

Élie - Dans 1 Rois 18:36-39, nous avons peut-être l'exemple le plus connu du modèle de Dieu pour allumer le feu pour les sacrifices par le feu - Élie et les prophètes de Baal. Malheureusement, la plupart des pasteurs et des cours d'école du dimanche négligent d'enseigner cette grande vérité, pensant que ce qu'Élie a fait était une exception à la règle. En conséquence, nous pouvons nous demander pourquoi Élie était si sûr que son plan fonctionnerait, et beaucoup ont pensé à tort qu'il avait eu cette idée tout seul, ou que sa grande foi avait amené Dieu à répondre par le feu. La foi n'est pas indépendante de Dieu, mais elle est plutôt notre réponse à Sa grâce révélée. Elie ne faisait que suivre Sa Parole dans Lévitique, qui n'avait pas été suivie en Israël depuis des années.

Elie savait tout cela, et c'est pourquoi il attendait son heure jusqu'au sacrifice du soir, à 15 heures, quand il savait que Dieu répondrait par le feu pour consumer l'holocauste. Il s'est donc amusé avec les prophètes de Baal, accusant Baal une fois d'être aux toilettes, une autre fois en voyage. Et à l'approche de 15 heures, il a dit avec assurance au peuple de verser de l'eau sur le sacrifice, car il voulait leur montrer qu'il n'allait pas faire un tour de magie, ni un tour de passe-passe pour allumer le feu par ruse.

‘Et au moment du sacrifice du soir, Elie le prophète s'approcha et dit : 'Seigneur Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur et que j'ai fait toutes ces choses par Ta parole'. (Instructions dans le Lévitique) ‘...Alors le feu de l'Eternel tomba et consuma l'holocauste, le bois, les pierres, la poussière et l'eau dans la tranchée...’.

D'Abel à Moïse, de Gédéon à Manoah, de Salomon à Élie, le modèle de Dieu était que le feu du ciel consume complètement l'holocauste. Il s'agit d'un ‘type’ de Jésus sur la croix, qui ôte entièrement le péché du monde.

Chrétien - Pour le chrétien qui se bat avec son salut, qui se demande si Dieu pourrait encore le rejeter bien qu'il croie en Jésus et aime Dieu, ce que nous voyons établi dans le Lévitique et les autres passages nous donne une grande paix. Le sacrifice de Jésus sur la croix, une transaction entre Lui et Son Père, était une œuvre complète. Il ne reste rien de notre péché. Comme Paul l'a écrit dans 2 Corinthiens 5: 17 : ‘... les choses anciennes ont disparu, et voici que tout est devenu nouveau’. Toutes choses sont devenues nouvelles.’

Il n'y a pas de ‘oui mais’ à exprimer. Il n'y a pas de ‘Vous ne savez pas ce que j'ai fait’ à considérer. L'holocauste ne concernait pas seulement le péché initial, mais l'ensemble du péché. Savoir que, juridiquement parlant, notre péché de demain, du mois prochain ou de l'année prochaine a déjà été brûlé dans le sacrifice de Jésus, nous conduit à une plus grande sainteté.

Savoir que notre péché et les péchés à venir sont brûlés dans le sacrifice de Jésus, nous invite à aller de l'avant en tout effort pour Le connaître de plus en plus et pour nous rapprocher de Lui car il n'y a rien entre nous et Dieu le Père. Cette connaissance efface toute crainte entre nous et Dieu - tout ce qui se trouvait autrefois entre nous, même les péchés futurs que nous devons encore commettre, ont déjà été pris en charge et pardonnés - alors avancez à pleine vitesse en Lui !

Plus la semaine prochaine, d'ici là, bénédictions,
John Fenn
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