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Néhémie et les façons dont Satan attaque        - 2ème partie

3/25/2023

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John Fenn, Nehemiah and the ways Satan attacks. 2 of 3, Weekly Thoughts, 3/25/23
Néhémie et les façons dont Satan attaque
2ème partie de 3
25 mars 2023
 
Bonjour à tous,
Nous avons quitté Néhémie avec l'intention de retourner à Jérusalem pour construire les murs de protection de la ville. C'est un exemple de vous et moi renforçant ce que nous avons et peut-être que pour certains, la construction de vos "murs de protection" autour de votre vie est une nouvelle direction.
 
C'est ce que nous constatons parfois avec les pasteurs et d'autres personnes lorsqu'une personne démarre une église de maison. Parfois, ils mettent en garde contre l'appartenance à une secte. Parfois, ils demandent "Qui est votre couverture" ou quelque chose comme ça, sans comprendre que le Nouveau Testament a été écrit par des apôtres qui pratiquaient l'église à la maison et qui écrivaient à des gens dans des églises de maison.
 
Lorsque les gens changent de direction dans leur vie - changent d'église, changent d'emploi, se concentrent sur leur mariage ou leurs enfants en éliminant les distractions de leur vie (y compris certaines personnes) - les gens vont tout dire, de la prudence à la colère, alors aujourd'hui, nous parlons de l'attaque de Satan. Il est l'accusateur des frères, c'est donc la vie normale - vous n'êtes pas visé.
 
La sagesse quand on change de direction
Mais voici comment atténuer, au moins temporairement, les accusations ou la colère de quelqu'un à votre égard. Néhémie 2:10 nous dit que les trois principaux hommes qui s'opposaient à l'idée de reconstruire les murs de la ville ont été "attristés" lorsqu'ils ont appris que quelqu'un cherchait à le faire. Jusqu'à ce moment-là, ils pouvaient aller et venir hors de la ville et agir à leur guise.
 
C'est comme les gens qui entrent et sortent de nos vies, nous utilisant souvent pour leurs propres projets. Ils le font parce que nous n'avons pas érigé de murs de protection autour de notre cœur, de nos émotions, de notre vie.
 
Première étape : la discrétion
Néhémie 2:11-16 nous dit que Néhémie a parcouru la ville pendant trois jours, de nuit, pour ne pas se faire remarquer. Il examinait ce qui devait être fait, dressait l'inventaire de ce qui restait et faisait des plans pour reconstruire.
 
Il nous dit qu'il n'en a parlé à aucun des anciens de la ville. Si vous envisagez de changer de direction ou de reconstruire votre vie entièrement ou en partie, commencez tranquillement dans votre cœur à faire l'inventaire de ce que de tels changements signifieraient. Néhémie a fait cet inventaire pendant trois jours, comme le Seigneur mort dans le tombeau en préparation de la résurrection. Il faut un "temps de calme" qui ressemble à la mort de l'ancien, lorsque vous réalisez que le passé appartient pour toujours au passé.
 
Néhémie prévoyait de reconstruire les murs pour qu'ils ne soient plus jamais détruits. Il planifiait un changement bon et permanent pour la ville. C'est ainsi que nous devons être lorsque nous renforçons ce qui reste ou que nous changeons les choses en faisant quelque chose de nouveau - nous devons être à fond. Nous devons nous engager. Nous devons faire l'inventaire et réfléchir aux changements que notre décision entraînera dans nos relations et dans notre vie. Si vous devez reconstruire, reconstruisez bien !
 
Révéler le plan, et la réaction
Néhémie écrit en 2: 17-18 qu'après avoir examiné les murs et fait l'inventaire de tout ce qui était nécessaire, il en fit part aux anciens de la ville. Cela nous montre qu'une fois que nous savons ce que nous faisons, nous partageons simplement avec les personnes clés de notre vie. Vous n'êtes pas encore prêt à l'annoncer au monde entier, vous partagez simplement avec les personnes de votre "ville" de Jérusalem - la famille immédiate, peut-être les amis les plus proches. La réaction devrait être qu'ils vous soutiennent et qu'ils vous aideront, pas qu'ils vous gêneront. Ils sont pour vous.
 
Mais Néhémie révèle en 2: 19-20 que Sanballat, Tobie et Geshem "se sont moqués de lui" et l'ont accusé d'être en rébellion contre le roi : "Qu'est-ce que tu fais ? Tu te rebelles contre le roi ?
 
De toute évidence, ils ne savaient pas que Néhémie était là sous les ordres du roi, mais même s'ils le savaient, ils se sont moqués de lui et l'ont méprisé, comme le dit le texte. C'est souvent ce que les gens nous font. Ils rient, méprisent et accusent. Préparez-vous à cela si vous reconstruisez vos murs ou si vous changez la direction de votre vie en vous affirmant.
 
Si vous êtes en colère, déprimé ou découragé, vous vivez dans le passé. Si vous avez peur ou êtes inquiet, vous vivez dans le futur. Si vous êtes en paix, vous vivez aujourd'hui pour aujourd'hui dans le Seigneur. Trouvez cette paix.
 
Néhémie a répondu à leur accusation en 2:20 : "Dieu est avec nous et nous reconstruirons. Vous n'avez rien à voir avec ce que nous faisons. Vous n'avez aucun droit sur ce que nous faisons. Vous n'avez pas à vous souvenir de ce que nous faisons." Néhémie allait de l'avant et ils ne pouvaient pas aller où il allait.
 
Beaucoup de chrétiens pensent qu'ils doivent être des victimes
Nombreux sont ceux qui interprètent les paroles de Jésus nous enjoignant de tendre l'autre joue, de donner le manteau supplémentaire, de parcourir le kilomètre supplémentaire dans Matthieu 5: 39-41 comme signifiant que nous devons laisser les gens profiter de nous, mais ce n'est pas ce qu'Il disait.
 
Ce que Jésus a dit met des limites à ce que nous devons offrir, à ce que nous devons donner de nous-mêmes, à ce que nous sommes prêts à faire pour les autres. Nous offrons une joue, un manteau, un kilomètre supplémentaire. Nous ne devons pas être une victime, nous ne devons pas donner notre garde-robe, nous ne devons pas aller au-delà d'un kilomètre.
 
Jésus nous dit que notre responsabilité envers les autres a des limites.
Après avoir parcouru ce kilomètre supplémentaire avec une personne, elle doit le faire elle-même. Nous donnons un manteau mais gardons notre garde-robe, car ils doivent maintenant se vêtir eux-mêmes. Nous offrons une joue, mais nous y mettons un terme, car la personne doit gérer sa propre colère. Laissons-les faire.
 
Néhémie a répondu à leurs accusations. Il s'est défendu, car il savait que ce qu'il faisait correspondait à la volonté de Dieu. Il n'a pas demandé leur pardon lorsqu'ils ont été offensés, car il était dans son droit et ils n'avaient qu'à gérer leurs émotions.
 
Néhémie a compris que ses trois accusateurs n'avaient aucun pouvoir sur lui. Ils n'avaient plus leur place dans sa ville. Ils n'avaient plus l'autorité nécessaire pour donner leur avis sur la ville. Et ils n'aimaient pas être impuissants. Étonnamment, ces trois accusateurs avaient encore leurs propres domaines qu'ils gouvernaient, mais c'est CE travail qui les dérangeait.
 
N'est-ce pas souvent le cas ? Les gens qui vous accusent ou qui n'aiment pas la direction que vous prenez ont leur propre vie bien remplie et bien occupée. Mais pour une raison quelconque (souvent inspirée par le démon), ils se concentrent sur vous pour vous déchirer - c'est triste, mais c'est la voie de l'homme et de Satan.
 
Nous conclurons la semaine prochaine en voyant qu'une fois que Néhémie est passé à autre chose, il a eu une toute nouvelle série d'amis qui l'ont rejoint dans le travail, et la muraille a été achevée en 52 jours. Jusqu'à la semaine prochaine, soyez bénis,
John Fenn
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Néhémie et la récente parole du Seigneur - 1ère partie

3/18/2023

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                John Fenn, Nehemiah and the Lord's recent word, 1 of 3, Weekly Thoughts, 3/18/23
                           Néhémie et la récente parole du Seigneur
                                           1ère partie de 3
                                              18 mars 2023
 
Bonjour à tous,
Dans la lettre d'information électronique du mois dernier, j'ai partagé l'une des choses que le Seigneur m'a dites au sujet de 2023, en partie :
"Renforcez ce qui reste... Renforcez ce que vous avez... Pour beaucoup, ce sera une année qui impliquera un changement de cap..."

L'expérience de Néhémie, qui a réparé et reconstruit la muraille de Jérusalem, est similaire à ce que le Seigneur m'a dit pour cette année. Renforcer ce qui reste, et changer de direction.

Néhémie - et d'abord un peu d'histoire
À la mort de Salomon, la nation d'Israël s'est divisée en deux nations. La nation du nord était connue sous le nom d'Israël, et c'était principalement 10 tribus qui ont fait de Samarie leur capitale. On les appelle "le royaume du Nord". Ils ont créé leur propre temple et leur propre prêtrise à Samarie, au nord de Jérusalem, et la plupart de leurs rois étaient méchants.

En -722, l'Assyrie a conquis Israël/Samarie et capturé la majeure partie de la population, qu'elle a réinstallée dans d'autres nations sous son contrôle. L'Assyrie a ensuite fait venir d'autres peuples de ces nations en Samarie et les y a installés.

Au fil des décennies, la population juive restante s'est mariée avec les réfugiés gentils que l'Assyrie avait installés dans le pays, ce qui a donné naissance à un peuple juif métis généralement appelé "les Samaritains". Ils étaient très détestés par les "Juifs de sang pur" et ne leur adressaient même pas la parole. (II Rois 17 : 5-18, 24 ; Jean 4 : 9)

Le royaume du sud était connu sous le nom de Juda et se composait de deux tribus principales, Juda et Benjamin. Il y avait aussi les Lévites qui servaient dans le temple, et les restes des tribus du nord qui aimaient Dieu et voulaient adorer dans le temple en suivant les lois de Moïse. La plupart des rois de Juda étaient bons. Mais la nation s'est éloignée du Seigneur et a été conquise par Babylone en -587.

Nous y sommes presque, mais un peu plus d'histoire...
Babylone a emmené la majeure partie de la population juive à Babylone. Parmi ces captifs se trouvaient Daniel et Ezéchiel. Jérémie avait prophétisé qu'ils seraient captifs 70 ans, 1 an pour chaque année sabbatique qu'ils avaient refusé de respecter. (Jérémie 29: 10-14, 2 Chroniques 36: 13-21)

Comme mentionné ci-dessus, Jérusalem est tombée aux mains de Babylone en -587. Le souverain Cyrus a décrété en -539 que le temple pouvait être reconstruit, dans l'"Édit de Cyrus", bien documenté. Zorobabel a alors conduit 50 000 volontaires à Jérusalem pour reconstruire le temple, qui a été achevé en 517 avant J.-C., soit exactement 70 ans entre la destruction et la restauration.

Des décennies plus tard, les murs entourant Jérusalem étaient toujours en mauvais état, laissant le temple et la ville ouverts aux attaques. Néhémie, porteur de vin du roi, demanda la permission de retourner à Jérusalem et de reconstruire les murs. Sa demande fut acceptée dans le chapitre 2 de Néhémie, et la muraille fut achevée en seulement 52 jours, en 445 av. (Néhémie 6:15)

Pour nos vies...
Nombreux sont ceux qui ont vécu des événements bouleversants au cours des deux dernières années. D'une certaine manière, cela ressemble aux hauts et aux bas qu'Israël et Juda ont connus sur une période beaucoup plus longue. Il y a eu des moments de confusion, des paroles prophétiques contradictoires, des prophètes de différents "courants" de leur foi prophétisant des choses opposées. Des amitiés ont été brisées, des familles et des amis ont déménagé ou ont dû déménager en raison des circonstances - il y a beaucoup de choses similaires à notre époque.

Néhémie veut retourner à ses racines. Il veut construire les murs de défense de la ville. Autour de lui, il y a des gens qui ne comprennent pas ce que Dieu a fait dans son cœur et ce qu'il essaie de faire dans la vie. La ville fortifiée de Jérusalem représente notre propre vie. À l'extérieur des murs de notre vie se trouve "Juda", qui est notre parenté, mais qui ne vit pas à l'intérieur des "murs de la ville". Ceux qui se trouvent à l'extérieur de nos "murs" doivent être moins prioritaires pour nous.

C'est également dans Néhémie 2 que nous apprenons l'existence de trois hommes qui sont importants pour notre étude, car ils ont essayé d'amener Néhémie à cesser de travailler sur la muraille. Leurs méthodes sont celles que Satan utilise contre vous et moi aujourd'hui. L'exemple de Néhémie nous fournit un exemple concernant certaines des choses que le Seigneur m'a dites pour 2023.

Les noms des trois hommes sont : Sanballat, Tobija et Géschem.
Sanballat (Sinballat) était gouverneur de la Samarie, au nord de Jérusalem, et son nom signifie : (le dieu samarien appelé Sin) "Le péché vous donnera la vie". Ou "le péché t'a rendu mauvais".
 
Tobija, qui signifie "agréable à Jéhovah", vivait dans les environs de Jérusalem. Il se joignit à Sanballat pour tenter d'arrêter Néhémie. Géschem vivait au sud et à l'est de la ville. Son nom signifie "pluie forte", utilisé en Israël pour désigner les pluies d'automne et d'hiver qui peuvent être écrasantes. Il est connu sous le nom de "Géschem l'Arabe", chef arabe des habitants de la région de Jérusalem.

Néhémie était entouré de personnes qui essayaient de le distraire de ce que le Seigneur l'avait appelé à faire. Vous arrive-t-il de vous sentir dans cette situation ?

Néhémie essayait de renforcer ce qui restait. Le mur brisé était toujours là, mais il fallait le réparer. C'est souvent le cas dans nos vies, ou du moins c'est ce que nous ressentons. Si vous étiez avec Néhémie, vous pouviez voir le mur, là où il était, les fondations à certains endroits étaient la seule chose qui restait.

Néhémie 2:10 dit
"Lorsqu'ils apprirent cela (la venue de Néhémie pour réparer la muraille), ils furent très attristés par la venue d'un homme qui cherchait le bien des enfants d'Israël."

La première chose à remarquer est que, très souvent, tout changement de direction rendra certaines personnes malheureuses. Il s'agit de personnes dont on pourrait penser qu'elles sont heureuses pour vous, mais ce n'est pas le cas. Pour des raisons personnelles et égoïstes, elles ne veulent pas que vous "reconstruisiez vos murs" de protection - elles veulent avoir un accès total à votre vie, comme elles l'ont eu pendant un certain temps. Elles considèrent que maintenant que vous vous affirmez, vous leur fermez la porte. Ce n'est pas que Néhémie les excluait, mais en reconstruisant les murs, il fixait les conditions dans lesquelles ils pouvaient avoir une relation avec elles. C'est ce que nous devons faire - fixer les conditions avec certaines personnes plutôt que ce soit elles qui nous dictent les conditions de la relation.

Peut-être êtes-vous en train de reconstruire votre vie, de changer et de monter la garde contre ceux qui sont toxiques ou qui ne sont tout simplement pas bons pour vous sur le plan émotionnel et spirituel. Mais le Seigneur nous protège et nous fournit des ressources lorsque nous établissons nos priorités correctement, lorsque nous nous réveillons et que nous réalisons que nous devons d'abord être forts en nous-mêmes pour pouvoir donner aux autres. Il est temps de renforcer notre propre "Jérusalem" et de construire ces murs.

Nous reprendrons la semaine prochaine, d'ici là, bénédictions,
John Fenn

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Q’il en soit fait selon ta foi - 4ème partie

3/11/2023

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John Fenn, According to your faith 4 of 4, Go back to the original. Weekly Thoughts, 3/11/23
 
                                  Q’il en soit fait selon ta foi
                                         4ème partie de 4
                                       Retourner à l’initial
                                            11 mars 2023
 
Bonjour à tous,
Avez-vous déjà eu l'impression que le Seigneur vous avait fait une promesse pour un être cher, peut-être il y a des années, mais que maintenant cette personne ne marche pas avec le Seigneur ? Vous êtes-vous déjà demandé si vous deviez continuer à prier ou abandonner tout espoir ?

Par exemple: Une mère s'est vu prophétiser des choses merveilleuses sur son fils lorsqu'il était encore jeune. Mais aujourd'hui, ce garçon a une vingtaine d'années et vit comme le monde, ne voulant rien avoir à faire avec le Dieu de sa mère et de sa jeunesse.

Pourtant, elle a senti que le Seigneur lui disait certaines choses dans son cœur au sujet de l'appel et du but de sa vie - que doit-elle faire ? Où se situe l'expression " selon ta foi, qu'il t'advienne " dans cette situation ?

Toute personne est confrontée à des circonstances contraires à sa foi. Des choses inexpliquées. Un enfant qui tombe gravement malade, un cancer qui emporte rapidement un être cher. Un accident tragique impliquant des adolescents chrétiens. Un emploi que l'on croyait donné par Dieu et quelques mois plus tard, l'entreprise fait faillite.

Toutes sortes de choses sont permises par le Seigneur que nous aimons tant, sans aucune explication de Sa part. Que devons-nous faire ? Comment s'appuyer sur la Parole quand tout semble aller dans la direction opposée ?

2 Rois 4: 8-37 ; l'histoire d'une femme qui a fait preuve de bonté à l'égard d'Elisée.
Il passait régulièrement devant sa maison et celle de son mari, et elle lui témoignait de l'hospitalité. Ils ont fini par ajouter une chambre à leur maison pour qu'il puisse y passer la nuit en cas de besoin.

Elisée voulut faire quelque chose pour elle, et son serviteur, Gehazi, mentionna qu'ils n'avaient pas d'enfants. Elisée lui dit que "l'année prochaine, selon le temps de la vie, tu embrasseras un fils". Elle lui dit alors de ne pas la taquiner, qu'il a intérêt à avoir raison. Les versets 16 et 17 nous apprennent qu'elle a effectivement conçu et donné naissance à un fils, comme Elisée l'avait prophétisé.

Le verset 18 nous dit que le garçon, une fois adulte, travaillait dans les champs avec son père et qu'il a eu trop chaud et s'est plaint de douleurs à la tête. Il est mort quelques heures plus tard. Nous devons nous souvenir de la parole de promesse qu'Élisée lui avait donnée au v. 16, et que de nombreuses années se sont écoulées avant que le fils ne soit "adulte" et ne travaille dans les champs avec son père.

La puissance de la promesse n'a pas diminué au fil des ans
Les versets 22-28 nous apprennent qu'elle déposa le corps du jeune homme sur le lit dans la chambre d'Elisée, puis, après avoir dit à son mari "C'est bien", elle sella un âne et courut à la recherche d'Elisée. Lorsqu'elle le trouva, elle lui dit : "Est-ce que je t'ai demandé un fils ? Ne t'ai-je pas dit de ne pas me tromper ? N'ai-je pas dit de ne pas me taquiner ?"

En d'autres termes, elle n'a jamais demandé un fils, elle n'a jamais demandé une promesse du Seigneur à son sujet. Dieu lui a-t-Il promis un fils pour le lui enlever quelques années plus tard ? Elle était à juste titre bouleversée ! La bonne nouvelle, c'est qu'Élisée l'a ressuscité.

En ce qui nous concerne, nous prenons le parti de la mère de ce jeune garçon. Elle n'essayait pas d'être enceinte. Lorsque l'homme de Dieu lui a demandé si Dieu pouvait faire quelque chose pour elle, elle a répondu qu'elle allait bien. C'était l'idée de Dieu de faire prophétiser à Élisée qu'elle aurait un fils. Maintenant, les circonstances se sont liguées pour lui enlever le fils promis.

Que feriez-vous ?
Selon votre foi, qu'il en soit ainsi. Diriez-vous : "Je ne comprends pas, mais mon fils est mort. Je suppose que cette prophétie ne concernait que les quelques années où nous l'avons eu." Ou feriez-vous comme elle, en pensant que Dieu ne lui aurait pas donné cette parole s'il n'avait pas voulu que ce bébé devienne un homme et survive à ses parents - et qu'elle allait s'assurer que cette parole s'accomplirait dans la vie de son fils !

As-tu des promesses bien ancrées dans ton cœur au sujet d'un être cher? As-tu l'impression que ces promesses ne se réalisent pas dans leur vie ? Te demandes-tu parfois comment le Seigneur va réaliser ce qu'il t'a promis ?

Allez-vous reculer et dire : "Oh, j'ai peut-être mal entendu" ? Ou bien serez-vous comme la femme ci-dessus qui s'est accrochée à la promesse initiale et qui reste ferme dans la certitude que le Seigneur la réalisera ? Même si l'être aimé doit passer par de nombreux péchés avant d'abandonner et de céder au Seigneur, sa promesse se réalisera.

Jaïrus et sa fille
Dans Marc 5:23, l'homme Jaïrus s'est approché de Jésus en disant : « Ma petite fille est à l'article de la mort ; je te supplie de venir lui imposer les mains, afin qu'elle soit guérie et qu'elle vive. »

C'était là son point de foi : si Jésus venait lui imposer les mains, elle vivrait. Alors qu'ils marchaient vers sa maison, un ami est venu dire à Jaïrus que sa fille était morte, et qu'il était inutile de déranger Jésus à ce sujet. Au v. 36, il est dit :

"Aussitôt que Jésus eut entendu la nouvelle, il dit (à Jaïrus) : "Ne crains pas, crois seulement."

Qu'est-ce que Jésus dit à Jaïrus de croire ? C'était le point de départ de sa foi ‘Si tu viens lui imposer les mains, elle vivra’. Une fois que Jésus a accepté de venir imposer les mains à sa fille, peu importe que la fille soit vivante ou morte, qu'elle ait de la fièvre ou qu'elle soit morte, car Jésus a dit qu'il viendrait lui imposer les mains et qu'elle vivrait.

Quand Jésus lui a dit : "N'aie pas peur. Crois seulement", il lui dit de croire à sa demande initiale – viens lui imposer les mains et elle vivra. Parfois, nous devons revenir à la dernière fois où nous avons su que le Seigneur nous avait donné une parole pour quelqu'un ou une situation, et nous reposer sur cette parole - même si elle a été donnée il y a des années.

C'est ce qui s'est passé avec Lazare dans Jean 11. Une fois que Jésus a décidé qu'il rendrait visite à Lazare, peu importe que Lazare reste malade ou qu'il soit mort. Jésus est plus grand que toutes les circonstances, et il importe peu qu'il soit mort depuis 4 jours ou 4 minutes lorsqu'Il est arrivé.

Revenez à la dernière fois de ce que vous savez que le Seigneur vous a révélé, qu'Il a révélée à votre esprit. Retournez à la dernière promesse que vous savez qu'Il vous a donnée - et reposez-vous. Il a donné cette parole tout en voyant l'avenir, et pourtant il l'a donnée.

Reconnaissons qu'une grande partie de la vie se résume à "qu'il vous soit fait selon votre foi". Lorsque nous sommes confrontés à des surprises dans notre vie, nous pouvons soit nous attendre à ce que "tout ce qui concerne la vie et la piété" nous a été fourni, soit nous incliner devant les circonstances. Quoi qu'il arrive, ce sera en fonction de notre foi. Choisissons la foi plutôt que la peur,  choisissons la promesse plutôt que les circonstances.

Nouveau sujet la semaine prochaine, d'ici là, bénédictions,
John Fenn
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Q’il en soit fait selon ta foi - 3ème partie

3/4/2023

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John Fenn, According to your faith 3 of 4, God tests us? Weekly Thoughts, 3/4/23
 
                                   Q’il en soit fait selon ta foi
                                           3ème partie de 4
                                 Dieu nous met-Il à l’épreuve ?
                                               4 mars 2023
 
Bonjour à tous,
Dieu ne nous met pas à l'épreuve par le mal, mais il nous met à l'épreuve. Dans l'épreuve, nous trouvons une opportunité de croissance selon notre foi.

Dans Jacques 1: 2, il nous est dit : "...réjouissez-vous de tomber dans diverses tests/épreuves/tentations, sachant que l'épreuve de votre foi exerce la constance".

Remarquez qu'il dit de de le compter comme une joie, ce qui est un fruit de l'esprit, ce qui signifie qu'il ne parle pas d’"être heureux", ce qui est une émotion. Pour considérer une épreuve/test/tentation comme une joie, vous devez être dans le fruit de l'esprit de Galates 5: 22-23. Nous devons apporter nos luttes au Seigneur, et les gérer spirituellement, pas un bonheur religieux et mettre notre meilleur visage du dimanche matin à l'église.

Note : La raison pour laquelle j'ai écrit 'fruit de l'esprit' et non 'fruit de l'Esprit', est due au contexte. Il n'y a pas de majuscules ni de ponctuation en grec, donc nous savons seulement par le contexte s'il parle du fruit de l'Esprit Saint ou du fruit de l'esprit humain né de nouveau. Puisque le contexte est la guerre entre les œuvres de la chair humaine et l'esprit humain, il est clair que le fruit de l'esprit est l'esprit humain. Nous pourrions également dire que le Saint-Esprit EST l'amour, la joie, la paix et ainsi de suite. Le fruit est donc la progéniture de son arbre parent. Le fruit de l'esprit humain est donc approprié.

Et pour s'assurer que tout le monde comprend, Jacques dit au v.13 : "Que personne ne dise, lorsqu'il est éprouvé, que c'est Dieu le Père qui le lui fait. Car Dieu n'est pas éprouvé/testé/tenté par le mal, et Il n'éprouve/teste/tente personne par le mal."

Comment nous teste-t-Il ? Le sacrifice d'Isaac.
Dans Genèse 22:1, il est dit : "Et après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve". En d'autres termes, le Seigneur allait mettre Abraham dans une situation qui prouverait la foi et l'intégrité d'Abraham, qui prouverait ce qu'il y avait dans son cœur, et qui montrerait son engagement envers l'alliance qu'ils avaient conclue tous les deux.

Nous pourrions dire qu'il semble certainement mauvais de demander à Abraham d'offrir Isaac en sacrifice humain, mais le revers de la médaille est que Dieu prouvait ce qui était dans le cœur d'Abraham. Même Abraham a compris le résultat avant même qu'il ne commence, en disant à son fils au verset 8 que "Dieu fournira un agneau", alors qu'en fait le Seigneur a fourni un bélier pour le sacrifice.

Abraham savait ce qui se passait. Il savait que dans une alliance, chaque chef d'alliance, ceux qui font l'alliance, doivent donner leur bien le plus précieux à l'autre. Il savait également que le Seigneur lui était apparu et lui avait dit que son fils Isaac aurait des enfants, ce qui ne s'était pas encore produit. Il savait donc que soit Dieu fournirait un sacrifice, soit son fils ressusciterait d'entre les morts, car Isaac avait été désigné par Dieu comme celui qui engendrerait des nations. Hébreux 11: 17-19 parle de ces choses.

C'est parce que son cœur a été éprouvé, que lui, de la terre, a délié de donner son fils, le fils de la promesse, que le Dieu Père, du ciel, a été délié pour offrir Son fils promis, comme sacrifice final. "Parce que tu as fait cela, ne retenant pas ton fils, ton fils unique, en bénissant je te bénirai, en te multipliant je te multiplierai..."


Ainsi, Dieu nous met à l'épreuve pour prouver ce qui est dans notre cœur.
Le Psaume 7:9 parle de Lui testant "les rênes de notre cœur", et Hébreux 4:12-13 révèle que le Seigneur Jésus est l'épée vivante de la Parole qui juge/critique notre âme et notre esprit, nos pensées et les intentions de notre cœur.

Il permet des situations qui nous donnent le choix d'accepter ou de rejeter le défi de grandir. Mais le défi de grandir ne se présente pas avec un grand panneau au néon disant : "Si tu choisis ce chemin, tu grandiras dans le Seigneur ! Choisis-moi ! Choisis-moi !"

L'opportunité se présente avec la peur d'un côté et la foi de l'autre. La clé est d'avoir d'abord une révélation, que le Père fournira si nous prenons la bonne décision.

Pharaon et Moïse
Il y a au moins 17 versets dans l'Exode qui nous disent que Pharaon a endurci son cœur, et quelques autres qui disent que Dieu l'a endurci. Comment Dieu a-t-Il endurci le cœur de Pharaon ? En lui donnant à plusieurs reprises l'occasion de faire ce qui est juste. Il a continué à lui renvoyer Moïse.

La chanson d'Amy Grant de 1991, How Can We See That Far, contient les paroles suivantes : "Le même soleil qui fait fondre la cire peut durcir l'argile". Le Seigneur n'a cessé de renvoyer Moïse à Pharaon, qui avait tout le temps le choix de coopérer ou non. Il a mal choisi.

Dans Jean 6: 1-13, l'alimentation de 5000 personnes ; le miracle des pains.
Jean 6:5 dit : "Il dit à Philippe : où achèterons-nous des pains, pour qu'ils puissent manger ? Il dit cela à Philippe pour l'éprouver, car iI savait ce qu'iI ferait."

Toute question venant des lèvres de Jésus est une question légitime. La provision miraculeuse révélée plus tard devait être présente au moment où Jésus a posé la question à Philippe. La provision était cachée dans la question et la réponse.

Si Philippe avait répondu dans le sens du miraculeux. Pour avoir la foi, Philippe devait avoir vu des choses qui feraient considérer Jésus que peut-être, juste peut-être, Philippe regarderait au-delà des circonstances pour avoir la foi.

Qu'avait vu Philippe ? Il a vu ces choses qui ont conduit à cette question:
Le discernement de Jésus (honnêteté) concernant son ami Nathanaël. Jean 1: 45-46. Il a entendu Jésus dire à Nathanaël qu'il verrait des anges au service de Jésus. La transformation de l'eau en vin à Cana. La purification du temple et l'enseignement et la discussion qui ont suivi. Il a appris ce que Jésus a dit à Nicodème en Jean 3, y compris le verset 16. Baptisé des gens en Jean 3: 22-36, entendu Jésus enseigner. Il a vu la femme au puits et 2 jours en Samarie après que Jésus lui ait raconté sa vie et où tout le village a cru.

Il était là lorsque le fils du noble a été guéri en 4: 46-54. Il était présent lorsque le boiteux a été guéri à la piscine de Béthesda (5: 1-15). Il a entendu tout le chapitre 5 où Jésus enseigne sur son Père. En 6: 1-2, il a vu des multitudes de personnes guéries.

Avec tout cela, la question : " Où allons-nous acheter du pain pour que tous ces gens puissent manger ? " ne semble pas si déplacée. Jésus, nous dit-on, mettait Philippe à l'épreuve.

Posons-nous la question : Avons-nous vu suffisamment de miracles dans nos vies au fil des mois ou des années, pour être en mesure de faire le choix de la foi ? Avez-vous, comme Philippe, entendu assez d'enseignements, observé assez de miracles, témoigné assez de sa fidélité dans votre vie jusqu'à aujourd'hui, pour que lorsqu'il demandera à votre cœur : "Comment vas-tu gérer cette facture ?" ou "Comment vas-tu gérer cette nouvelle ?", comment répondras-tu ? Qu'il te soit fait selon ta foi.

Et c'est là que nous reprendrons la semaine prochaine. D'ici là, bénédictions,
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]

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