Blog Archives

Tribulation, y sommes-nous ? - 2ème partie

6/25/2022

John Fenn, Are we in the Tribulation? 2 of 4, Weekly Thoughts, 6/25/22

Tribulation, y sommes-nous ?
2ème partie de 4
25 juin 2022

Bonjour à tous,
La semaine dernière, j'ai parlé des 70 semaines de Daniel. L'ange Gabriel a dit à Daniel que depuis le décret de reconstruction de la ville jusqu'à la venue du Messie, il y aurait 69 semaines prophétiques sur 70, soit 483 ans. Il a été dit à Daniel que le Messie serait tué, "mais pas pour lui-même". Il reste donc 1 semaine ou 7 ans. Gabriel a dit à Daniel en 9:26-27 que la 70e semaine sera marquée par cet événement :

" Le peuple du prince (l'homme du péché) qui viendra détruira la ville et le sanctuaire... de cette manière... il confirmera une alliance (un traité) qui durera 7 ans. Mais au milieu de ce traité (3 ans et demi), il fera cesser les sacrifices et les abominations se produiront jusqu'à l'accomplissement de tout."

Il reste donc la 70e semaine, marquée par un traité de paix de 7 ans conclu avec Israël.

Cette compréhension a été confirmée par Jésus dans Matthieu 24:15-16 lorsqu'il a dit :
"Lorsque vous verrez l'abomination dont a parlé le prophète Daniel établie dans le lieu saint - que celui qui lit ceci comprenne donc - alors, que ceux qui sont en Judée courent vers les montagnes..."

À propos de cette 70e semaine et de la raison pour laquelle nous ne sommes pas encore dans la Tribulation
L'apôtre Jean est enlevé au ciel dans Apocalypse 4:2 et amené devant le trône du Père, qui est décrit au chapitre 4. C'est le Père sur le trône, c'est clair. Il y a un arc-en-ciel autour du trône, devant lequel le sol est comme du cristal. Il y a des chérubins autour du trône, et comme nous le voyons au chapitre 5:1, le Père tient un rouleau dans Sa main droite.

Le chapitre 5 s'ouvre sur l'apôtre qui pleure parce qu'il n'y avait personne que le Père jugeait digne d'ouvrir le livre et de délier les sceaux. Puis il voit un Agneau comme s'il avait été tué, le lion de la tribu de Juda, qui est maintenant vivant. Le verset 7 nous dit qu'Il est digne et qu'Il s'avance et "prend le livre de la main droite de Celui qui est assis sur le trône...". Nous avons donc le Père au chapitre 4 qui donne le livre à Jésus au chapitre 5.

Fait amusant : la même scène a été montrée à Daniel. Dans Daniel 7: 9-14, il voit l'"Ancien des jours" (le Père) assis sur Son trône, vers lequel le Fils de l'Homme vient dans les nuées du ciel pour recevoir un royaume sans fin.

Les 7 sceaux, les 7 trompettes et les 7 coupes
Les courriels que je reçois le plus souvent à ce sujet concernent les sceaux, et disent généralement quelque chose comme : "Nous sommes dans le temps du 3ème sceau". Ayant déjà répondu à la question fondamentale que nous ne sommes pas encore dans ce temps de la fin de 7 ans, marqué par de(s) dirigeant(s) en Europe (et peut-être d'autres nations dans la région méditerranéenne) faisant un traité de paix de 7 ans avec Israël, regardons les sceaux.
*
L'Apocalypse est un livre intéressant compilé de manière à nous donner 3 points de vue : Ce qui se passe sur terre, ce qui se passe au ciel, et de l’information. Les 7 sceaux, trompettes et coupes sont liés les uns aux autres par ordre numérique - Sceau 1, trompette 1 et coupe 1 sont liés. Le sceau 2, trompette 2 et coupe 2 sont liés, et ainsi de suite.

Le 6e sceau est le retour de Jésus, le 7e sceau est la fin de l'âge et l'établissement de Son royaume.
Le 6ème sceau est ouvert en 6: 12-17 et représente le retour de Jésus, connu sous le nom de "la colère de l'agneau", ou "le jour de la colère", également appelé "le jour du Seigneur" dans la compréhension juive (AT). Remarquez qu'il est dit que le soleil s'obscurcit et la lune aussi, et que les étoiles tombent du ciel à Son retour. Dans le judaïsme (AT), le terme le plus courant est "le jour du Seigneur".

C'est exactement ce que Jésus a dit de Son retour dans Matthieu 24: 29-31 : "Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, la lune ne brillera plus, et les étoiles tomberont du ciel..."

La façon dont Jésus décrit Son retour ici dans Matthieu 24 est le point de référence par lequel nous mesurons d’autres références à l'obscurcissement du soleil et de la lune. Par exemple, dans Actes 2:17-21, Pierre cite Joël qui a vu la même chose, expliquant que l'Esprit de Dieu serait répandu sur les hommes et les femmes, les garçons et les filles, jusqu'à ce que le soleil s'obscurcisse et que la lune devienne rouge, au "jour grand et terrible du Seigneur". (Les langues n'ont donc pas cessé et ne cesseront pas jusqu'à Son retour, qui est la plénitude de toutes choses)

Le 6e sceau représente donc le "jour du Seigneur" comme c’est indiqué.
Lorsque la 6ème trompette est sonnée en 9: 14-21 et que la 6ème coupe est versée en 16:12, l'apôtre voit une armée de 200.000.000 d'hommes des "rois d'Orient" traversant un fleuve Euphrate asséché pour envahir Israël.

Si l'on ajoute à cela la guerre d'Ezéchiel 38-39, cela signifie que lorsque cette guerre aura lieu et que la Russie, l'Iran, la Turquie et leurs alliés auront été vaincus, la seule menace pour Israël sera la Chine et "les rois de l'Orient". C'est pourquoi, quelque 7 ans après la guerre d'Ezéchiel, les rois d'Orient traversent sans risque la partie sud de la Russie pour se rendre dans le nord d'Israël.

Le 7ème de chaque est après le retour de Jésus, comme on le voit dans le 7ème sceau de 8:1, qui dit qu'il y a eu un silence dans le ciel pendant environ 30 minutes. La 7e trompette de 10:7 dit "le mystère de Dieu est accompli", et dans 11:15 également, "Plusieurs voix dans le ciel proclamaient : "Les royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de notre Dieu et de Son Christ, et Il régnera aux siècles des siècles". Lorsque la 7ème coupe est versée en 16:7, Dieu le Père s'écrie : "C'est fait !"

Donc, maintenant que nous avons établi que le 6ème de chaque est Son retour, et le 7ème de chaque est la fin, regardons de plus près les sceaux, les trompettes et les coupes 1-5.

Nous le ferons la semaine prochaine... d'ici là, soyez bénis !
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]

0 Comments

Tribulation, y sommes-nous ? -1ère partie

6/18/2022

0 Comments

John Fenn, Are we in the Tribulation? 1 of 4, Weekly Thoughts 6/18/22

Tribulation, y sommes-nous ?
1ème partie de 4
18 juin 2022

Bonjour à tous,
On me pose cette question assez souvent, ou quelqu'un me dit par courriel que nous sommes dans le temps du 3ème sceau... faux.

Pour la foi juive...
La période de 7 ans que les chrétiens appellent 'la tribulation' est connue, dans le judaïsme, sous le nom de 'le temps de la détresse de Jacob' et bien d'autres noms. Lorsque Jésus en a parlé dans Matthieu 24, le concept d'un temps de difficulté de 7 ans sur la terre était bien établi depuis Daniel 9: 24-27, lorsqu'il a parlé de 70 semaines d'années (490 ans) déterminées pour Israël. Il existe environ 300 références dans l'Ancien Testament. à cette période de 7 ans.

Daniel avait été emmené en captivité à Babylone et Jérusalem avait été détruite. Jérémie avait prophétisé qu'Israël serait à Babylone pendant 70 ans, et Daniel a lu cela (Daniel 9:2) et priait et se repentait pour son peuple. L'ange Gabriel est venu voir Daniel (9:21) et lui a dit que 490 ans en 70 séries de 7 ans avaient été déterminés pour Israël. Gabriel a dit que le compte à rebours de ces 490 ans commencerait lorsque l'ordre serait donné de reconstruire Jérusalem, un processus qui prendrait, pour être achevé, 49 ans, soit 7 années prophétiques.

C'est ce qui s'est passé en effet, le jugement a été manifesté en 457 avant Jésus-Christ et la reconstruction a duré jusqu'en 408 avant Jésus-Christ. Il est parlé de ces faits dans les livres d'Esdras et de Néhémie en particulier. Sept des 70 ans ont donc été consacrés à la reconstruction, et Gabriel lui a dit ensuite qu'il y aurait encore 62 semaines, soit 434 ans, jusqu'à la venue du Messie et qu'il serait tué, "mais pas pour lui-même" (9:26).

En tenant compte des différences entre notre calendrier et le calendrier juif, cela nous amène à peu près à l'an 28 de notre ère, lorsque Jésus a commencé son ministère. Cela correspond à 69 des 70 semaines.

C'est pourquoi tout le monde demandait si Jean-Baptiste ou Jésus était le Messie – les gens savaient qu'ils étaient dans la période où le Messie allait apparaître. Ils attendaient le Messie.

Voici quelle était leur problème
Lorsque Gabriel a dit à Daniel qu'à la fin des 70 semaines ou 490 ans à partir du moment où le décret de reconstruction de Jérusalem a été émis, il a dit qu'à la fin de cette 70e semaine, le Messie introduirait la justice éternelle. Ce serait la fin des péchés et de l'iniquité, et la prophétie serait scellée à ce moment-là - le ‘complet’ était arrivé.

Les gens de l'époque de Jésus attendaient donc un Messie qui vaincrait les Romains en utilisant une puissance surnaturelle. C'est probablement ce que Judas pensait lorsqu'il a trahi Jésus, en essayant de le forcer à utiliser sa puissance pour vaincre les Romains.

Avant même son ascension, dans Actes 1: 6-7, ils ont demandé à Jésus : "Vas-tu maintenant rétablir le royaume d'Israël ?" - (Maintenant, vas-tu chasser les Romains ? Maintenant, puisque tu es ressuscité, vas-tu prendre le contrôle de la terre ?) Jésus leur a dit que ce n'était pas à eux de connaître les choses que le Père garde en Lui-même.

Le mystère gardé secret pour l'humanité depuis des siècles et des générations.
Cela laisse Israël avec 69 des 70 semaines accomplies, et la confusion : que s'est-il passé ? Où se trouve cette 70e semaine ? Paul nous dit dans Ephésiens 3: 1-10, en partie :

"Par révélation, il m'a fait connaître le mystère qui a été tenu secret aux yeux des fils de l'homme, mais qui est maintenant révélé par ses apôtres et ses prophètes, à savoir que les païens seront cohéritiers et participeront au même corps que le Messie...".

C'était le mystère que le Père gardait secret - Il allait donner non seulement à Israël, mais au monde entier, à tous les païens, l'occasion de faire l'expérience de son salut par Jésus-Christ. Paul a dit que cela n'a pas été révélé à l'humanité avant la Pentecôte - c'était un secret jusqu'à ce moment-là.

Colossiens 1: 26-27 : "Le mystère qui était caché depuis des siècles et des générations, mais qui maintenant est révélé aux saints. Afin que Dieu fasse connaître aux païens la richesse de sa gloire, qui est le Christ en vous (païens), l'espérance de la gloire."

Romains 16: 25-26 : "... la prédication de Jésus-Christ selon la révélation du mystère qui avait été tenu secret depuis le commencement du monde... mais qui maintenant est révélé et fait connaître à TOUTES les nations..."

Par exemple...
C'est pourquoi on a dit à Daniel qu'il y aurait 70 semaines et qu'ensuite le Messie établirait Son royaume - mais on ne pouvait pas lui dire qu'il y avait une période de temps d'environ 2 000 ans (2 jours prophétiques) pour que les Gentils puissent recevoir le salut. Ils s'attendaient à ce que Jésus chasse les Romains, sans se rendre compte que leur rejet du Messie donnait au Père l'occasion d'ouvrir son salut au reste des nations.

Dans Luc 4: 18-20, Jésus est à Nazareth et on lui donne Ésaïe 61. Il lit la première partie et une partie de la deuxième partie : " L'Esprit du Seigneur est sur moi pour annoncer une bonne nouvelle aux doux (enseignables). Il m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, pour ouvrir la prison à ceux qui sont enchaînés, (v.2) pour proclamer l'année de grâce du Seigneur" ...et Jésus a stoppé là et s'est assis.

Jésus s'est arrêté au milieu d'une phrase. La lecture complète du verset 2 dit ceci : "Pour proclamer l'année de grâce du Seigneur et le jour de vengeance de notre Dieu". Jésus s'est arrêté après "l'année de grâce du Seigneur". Pourquoi ?

Parce qu'il ne pouvait pas dire à quelqu'un qu'il y avait un intervalle de 2,000 ans entre l'année de grâce du Seigneur et le jour de la vengeance de notre Dieu (sa deuxième venue). Lorsqu'Il s'est assis et n'a lu qu'une partie du passage, Il a dit que cette partie avait été accomplie à ce moment-là.

C'est pourquoi, lorsqu'il lit les prophéties de l'Ancien Testament, le lecteur doit veiller à comprendre qu'ils n'en connaissaient qu'en partie et qu'ils savaient peu de choses sur la venue des Gentils. Il n'y a que les références les plus vagues à ce sujet, comme Osée 6:2 : "Après 2 jours (2 000 ans) Il nous fera revivre, et le 3ème jour (1 000 ans) nous vivrons sous Ses yeux."

Sommes-nous donc dans la Tribulation en ce moment ? En d'autres termes, sommes-nous dans la 70e semaine ? Non. Et la semaine prochaine, je commencerai à expliquer pourquoi... merci de lire ce premier article plus long que d'habitude dans la série.... Bénédictions,
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]

0 Comments

Déconstruction de sa foi propre - 3ème partie

6/11/2022

0 Comments

Deconstructing one's faith; How to pray, 3 of 3, Weekly Thoughts, 6/11/22

 Déconstruction de sa foi propre
3ème partie de 3
Comment prier
11 juin 2022

Bonjour à tous,
La semaine dernière, nous nous sommes intéressés au jeune chef riche et à son combat intérieur contre la foi de ses parents, sa culture et ses valeurs personnelles. Aujourd'hui, nous nous intéressons au fils prodigue, qui a lui aussi ‘déconstruit sa foi’, et à la façon de prier pour ceux qui font de même.

Dans Luc 15, 11-32, Jésus inclut l'histoire du fils prodigue dans le cadre d'un enseignement plus large que l'on retrouve dans les 10 premiers versets de ce chapitre, à propos de 100 brebis dont l'une se perd et est séparée du troupeau, et à propos d'une femme qui a 10 pièces de monnaie et en perd une, et qui cherche dans toute la maison pour la retrouver.

Le fils malheureux
Nous trouvons un homme avec deux fils, le plus jeune demande son héritage pour pouvoir partir et commencer sa propre vie. Dans l'ancien Israël, le fils aîné recevait une double part d'héritage. (Dt 21: 15-17)
Le fait que le frère cadet veuille son argent maintenant pour pouvoir sortir et commencer sa propre vie, nous indique qu'il ne veut pas avoir son frère aîné comme patron. Il a grandi avec son frère aîné qui était préparé à reprendre l'entreprise et les biens de la famille, sachant qu'il recevrait la moitié de ce que son frère recevrait à la mort de leur père. Il voulait partir, et maintenant. Et le père le lui a donné, comprenant peut-être son besoin de faire ses preuves, mais certainement triste de voir son fils quitter l'entreprise.

Combien de jeunes (plus je vieillis, plus je définis les jeunes comme les moins de 40 ans (rire), repensent aujourd'hui à leur éducation et décident qu'ils ne peuvent pas continuer comme ils ont été élevés. Ils veulent quitter, et c'est ce qu'a fait ce jeune homme. Combien de jeunes ont trouvé la religion ordonnée étouffante, restrictive et déconnectée ? Combien, comme ce jeune homme, se disent "Je ne peux plus faire ça" et partent ?

Les résultats révèlent qu'il avait besoin de cette structure familiale
Dans Luc 15 : 13-16, on nous dit qu'il s'est rendu dans un autre pays et qu'il y a gaspillé son argent en menant une ‘vie indisciplinée‘. C'est de là que lui vient le nom de "fils prodigue". Le mot "prodigue" signifie en latin "gaspilleur", mais plus encore, il signifie que l'on mène sa vie d'une manière qui gaspille. Il fait référence à un style de vie extravagant qui dépasse les moyens de chacun.

Aux versets 14 à 16, on nous dit qu'il y avait une famine dans le pays et qu'il devait trouver un emploi. Il a obtenu le plus bas emploi disponible, en nourrissant des porcs, ce qui était impur pour un jeune Juif comme lui. Il était le plus bas parmi les plus bas. Le verset 17 de la version Darby nous dit qu'au plus bas de sa faim et de sa disette, "il revint à lui".

Le grec se lit comme suit : "Cependant, étant revenu à lui-même, il disait..." Il avait enfin une conversation honnête avec lui-même sur sa situation. Le verset 17 dit que dans cette lutte intérieure, en parlant avec lui-même, il se souvient que les serviteurs les plus bas dans la maison de son père avaient beaucoup de nourriture alors que lui n'en avait pas. Il était affamé. Les cochons mangeaient, mais pas lui. Pas de provisions, pas de vrais amis. Il était seul. Il devait atteindre ce point bas pour pouvoir ‘revenir à lui’. Pour qu'il puisse faire une évaluation honnête de sa vie, de sa foi et de ses relations familiales.

Il en avait besoin
Il avait enfin une conversation avec lui-même qu'il aurait dû avoir avant de penser à quitter sa maison. S'il avait eu la foi dans le Seigneur dans la restriction de son frère aîné comme patron et 2x plus riche que lui en héritage, le Seigneur aurait développé son caractère à l’intérieur de lui et l'aurait béni dans ses projets futurs. Mais il n'a pas considéré ce qu'il avait et la valeur de la stabilité dans sa vie. Il n'a pas valorisé sa famille, sa foi, ni les valeurs de son éducation. Tout cela lui revenait maintenant en voyant que même les cochons avaient quelque chose à manger alors que lui n'avait rien.

Toujours en pensant à lui-même, il élabore un plan. C'est important. Il décide de retourner voir son père, de s'humilier et de demander un emploi quelque part sur le domaine. Ceux qui déconstruisent leur foi vont à un moment donné commencer à reconstruire leur foi, tout comme ce jeune homme. Ils vont réfléchir à un plan de retour.

Ce qui était auparavant un point de colère et d'injustice - le fait que la foi de sa famille faisait que son frère recevait 2x plus que lui et qu'il serait son patron - a été traité dans son cœur. Il a dû passer par de grandes difficultés et des épreuves avant d'être en paix avec la situation, mais il l'a fait. Il a dû le faire seul, loin de sa foi, de son père, de son frère et de la façon dont il voyait son avenir avec eux dans sa vie.

Nous savons comment cela s'est terminé
Il est revenu, son père l'a vu au loin alors qu'il s'approchait et a couru vers lui, il a fait une grande fête, et le fils aîné a été offensé. Mais ce que nous voulons dire, c'est que le jeune homme est revenu.

Nous devons permettre à ceux que nous aimons et qui sont en train de déconstruire leur foi de poursuivre leur processus. Ils ne sont pas seuls. La Semence qu'ils ont en eux est incorruptible. Dieu est Esprit et c'est dans le royaume invisible de leur esprit qu'il lutte avec eux. Cela peut prendre des années.

Galates 4: 19 dit que Paul était ‘en travail d'enfantement, jusqu'à ce que le Christ soit formé en vous’. Paul intercède pour eux comme s'il était en train d'accoucher, mais le résultat est ‘que Christ soit formé en (eux)’.

Les prières de Paul pour les Éphésiens en 3: 15-20 et 1: 17-20 concernaient leur être intérieur, où personne d'autre que le Père ne voit. Que le Père, par son Esprit, les fortifie et leur donne la révélation de l'amour insondable de Christ, et qu'il leur donne l'Esprit de sagesse et de révélation en Lui, afin qu'ils puissent connaître la profondeur de Son invitation à eux en Christ. C'est puissant. C'est ainsi que nous devons prier pour les ‘dé-constructeurs’.

En ce moment, ils peuvent être en train de démolir leur foi, leur éducation, et même de s'en prendre aux injustices de leur enfance. Mais le Père est toujours là, traitant avec eux par la grâce et la miséricorde, leur montrant des choses, les aidant à se débarrasser de l'erreur et de la blessure qu'ils ont vécues, et reconstruisant leur foi une planche après l'autre vers un retour et une réconciliation, futurs. Et en ce jour, comme dans notre exemple ci-dessus, il y aura de grandes réjouissances.

Il est fidèle. Priez selon les prières ci-dessus et selon ce qui vous est indiqué pour ceux que vous aimez, et regardez le Père travailler….
Nouveau sujet la semaine prochaine, bénédictions,
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]

0 Comments

Déconstruction de sa foi propre - 2ème partie

6/4/2022

0 Comments

John Fenn, Deconstructing one's faith; 2 of 3: Prodigals, rich rulers. Weekly Thoughts, 6/4/22

Déconstruction de sa foi propre
2ème partie de 3
Prodigues, riches dirigeants
4 juin 2022

Bonjour à tous,
J'ai parlé d'un processus communément appelé (aux États-Unis) "déconstruire sa foi", utilisé pour décrire des adultes entre 20 et 40 ans qui ont été élevés dans l'église et qui rejettent maintenant l'église et, pour beaucoup, le Seigneur.

Le jeune homme riche
Dans Matthieu 19: 16-22, on trouve le jeune homme riche qui examine sa foi et sa relation avec ses parents.

Il est venu à Jésus en demandant "Bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?" Et Jésus répondit : "Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a personne de bon, sinon Dieu." Dès le début, Jésus cherche à trancher la question. Pour vous, qui suis-je ? Suis-je un Seigneur, un menteur ou un fou ? En m'appelant bon, puisqu'il n'y a de bon que Dieu, m'appelles-tu Dieu ? Le jeune homme reste silencieux. Jésus aborda donc la question sous un autre angle.

Dans cet échange, nous trouvons le dilemme de ceux qui déconstruisent leur foi : Ceux qui rejettent ce avec quoi ils ont grandi, mais ne savent pas encore quoi faire. Au fond de leur cœur, ils savent seulement qu'ils veulent toujours la vie éternelle ; même s'ils ne l'admettent pas ouvertement, au fond d'eux-mêmes ils ont peur de mourir et veulent que leur destination soit sûre.

Dans la colère et la douleur, ils peuvent s'en prendre à leurs parents, à leur église, ou déclarer ouvertement qu'ils rejettent leur ‘religion’, mais dans leur cœur, il y a la peur, la confusion, et encore une fois, ils savent davantage ce qu'ils ne veulent pas que ce qu'ils veulent.

Après avoir essayé les contraintes de la ‘religion’, ils entrent dans un monde de dysfonctionnement. Parfois, ce dysfonctionnement se manifeste par des relations brisées et une instabilité dans la vie. Parfois, le dysfonctionnement est caché derrière la poursuite de tout l'or et des paillettes que le monde offre, les laissant vides à l'intérieur - ils le savent, mais ne sont pas en paix, et ils ne sont pas encore à un endroit où ils peuvent s'humilier et revenir à leur foi d'enfance.

Considérons le jeune homme
Ce jeune homme était riche et on nous dit plus tard dans la conversation qu'il possédait beaucoup de biens. Pas seulement de l'argent, mais aussi des biens. Pourtant, malgré tout ce qu'il avait, il savait qu'il n'avait pas la vie éternelle. Il a dit à Jésus qu'il faisait tout ce qui était exigé de lui dans sa religion, et dans celle de ses parents sans doute - pourtant il savait qu'il n'avait pas la vie éternelle.
Il cherchait quelque chose à faire. "Que dois-je faire ?", demanda-t-il. Il avait gardé tous les commandements depuis qu'il était enfant, mais il était vide. Il savait que la religion ne contenait pas la vie éternelle, ne remplissait pas son cœur d'un but.

L'adulte qui a quitté sa foi se débat avec les revendications de Jésus. Souvent, il ne le rejette pas, mais plutôt l'ensemble des églises à travers lesquelles Jésus a été présenté. Si seulement ils pouvaient connaître le Seigneur sans le spectacle de l'église en auditorium et de sa culture. Ce jeune homme avait une forme de religion, mais il était intelligent. Il savait qu'elle était axée sur l'apparence, sur la performance, et qu'elle le laissait vide bien qu'il ait respecté tous les commandements depuis qu'il était enfant. Il déconstruisait sa foi. Il essayait de la comprendre. Que dois-je faire ?

C'est avec cela qu'ils se débattent, avec les affirmations de Jésus.
Le rôle des parents dans la vie de leurs enfants inclut le fait que chaque ‘première’ expérience de vie de leur enfant (jusqu'à un certain âge) passe par leurs parents. La cuisinière est chaude - la première fois qu'il a appris ce fait, c'est grâce à ses parents. Mange tes légumes, ils sont bons pour toi - cette ‘première’ est venue de leurs parents. Brosse-toi les dents pour les garder en bonne santé - cette ‘première’ est venue des parents.

À mesure que l'enfant grandit, un parent veut (ou devrait vouloir) que son enfant apprenne le sujet de la sexualité par lui-même, et non par l'école, ses amis ou un site pornographique. Un parent veut que son enfant apprenne l'argent, l'établissement d'un budget, le travail et l'épargne par lui-même, et non par les publicitaires et les amis du monde entier. Les parents veulent que leurs enfants comprennent le contexte approprié des questions de la vie - de l'alimentation correcte au sexe, à l'argent et aux relations. Les parents placent tout dans un contexte approprié et compréhensif. Y compris Dieu.

Un parent présente à son enfant ‘voici Dieu’ et ‘je veux t'apprendre à connaître Jésus, qui nous aime et qui est mort pour nous’ - et c'est très bien jusqu'à ce que l'enfant atteigne un âge où d'autres personnes ont d'autres idées sur Dieu. Même si cet enfant a eu de véritables expériences avec le Seigneur, il ne le fait pas automatiquement sien.
Beaucoup d'entre nous connaissent des amis ou des parents qui ont peut-être fait l'expérience du Seigneur lorsqu'ils étaient enfants ou adolescents.

Pourtant ils ne marchent pas avec Lui maintenant. Nous nous demandons parfois comment nous avons pu être transformés par la même expérience et pas eux ? C'est parce qu'il est possible d'avoir une expérience avec Dieu, mais qu'elle ne reste que cela - un moment dans le temps. Le fait d'avoir une expérience avec le Saint-Esprit ne signifie pas que cette personne donne son cœur et sa vie à Dieu.

Et c'est la situation critique du jeune dirigeant riche. Il avait gardé tous les commandements. Il était un ‘bon garçon’ selon toutes les mesures de ce qu'était un bon garçon juif au premier siècle. Il était probablement un adolescent, peut-être à la fin de son adolescence, mais il était encore en quête. Il se retrouve face à face avec Dieu dans la chair et s'en va.

Dieu ou le monde ?
Pour lui, "Vends tes biens et suis-moi" signifiait mettre toutes ses richesses et l'orgueil qui va avec, sur l'autel sacrificiel de son cœur, et s'en aller. Beaucoup d'hommes grandissent en pensant que devenir chrétien les rendra faibles. Ils pensent que la foi est réservée aux femmes parce qu'ils n'ont jamais concilié le fait d'être un homme de foi avec la capacité de travailler dur et d'avancer dans la vie pour eux-mêmes et leur famille. Pour beaucoup d'hommes, la foi s'exprime par un travail dur et la subsistance de leur famille, ce qui est bien, mais ne contredit pas le fait d'être un homme de foi.

Le jeune homme riche était lui aussi désorienté. Jésus était-il Dieu ? Il n'avait pas répondu à sa question. Il est bon, mais le jeune homme ira-t-il jusqu'à dire que Jésus est Dieu ? Et s'il est Dieu, je veux Dieu, mais pas au point qu'il change ma vie. Il m'affaiblirait en tant qu'homme, en tant que personne voulant réussir dans la vie. J'aime le monde. Comment puis-je être une personne de foi et réussir en même temps ? Le jeune homme n'arrivait pas à concilier ces questions.

Le verset 22 dit que le jeune homme "s'en alla tout triste, car il avait beaucoup de biens."

Le mot ‘triste’ ne traduit pas correctement les émotions de cet homme. Il vient de la racine grecque ‘lupe’ qui signifie ‘être dans une profonde douleur émotionnelle, la détresse et le chagrin’. Il est utilisé pour décrire la douleur de l'accouchement.

Il est à nouveau utilisé dans 2 Corinthiens 7:9 pour décrire quelqu'un qui se repent au point d'être à l'agonie à cause de son péché. Il est utilisé dans Éphésiens 4:30 lorsque Paul nous dit de ne pas attrister le Saint-Esprit - de ne pas lui causer une profonde détresse émotionnelle par nos actions. Il est utilisé dans Jean 17:30 à propos de Pierre qui était affligé, profondément blessé émotionnellement par le fait que le Seigneur lui avait demandé 3x s'il l'aimait.

Le jeune homme riche était anéanti par la question de Jésus et par ce qu'il devait faire pour avoir la vie éternelle - il aimait le monde, son statut et ses biens. L'idée de revenir au cœur de sa foi, de quitter le spectacle et l'apparence de l'acceptation religieuse pour l'authenticité, lui a causé une profonde douleur émotionnelle - comme un accouchement dans son âme.

Cette douleur décrit ce que vivent de nombreuses personnes qui ont été élevées dans la foi, ont fait l'expérience du monde et savent au fond d'elles-mêmes que ‘papa et maman ont raison’, mais sont trop fières et trop amoureuses du monde pour s'humilier et revenir à leur foi. Ce ne sont pas des gens heureux. Ils masquent leur douleur, ils masquent le combat qui se déroule dans leur cœur. Ils peuvent être en colère et ont besoin d'être laissés seuls pour se débattre en eux-mêmes - ils ont besoin de temps pour réfléchir et, à un moment donné, ils reviendront pour poser des questions ou se réconcilier.

Mais il y a de l'espoir...
Bien qu'aujourd'hui, le Seigneur n'exige pas de tous ceux qui possèdent des biens qu'ils les vendent tous, il exige que nous nous vendions à lui dans nos cœurs. La question devient : ‘Ajoutons-nous Jésus à notre vie occupée, ou donnons-nous notre vie occupée à Jésus ?’ Parfois, on commence par l'ajouter à sa vie et, avec le temps, on lui donne cette vie.

Selon la tradition de l'Église, ce jeune homme riche était l'homme que nous connaissons sous le nom de Barnabas, compagnon de ministère de Paul. Dans les Actes des Apôtres 4: 34-37, il est dit que Joseph, qui était un homme tellement bon et un ‘bâtisseur de ponts’ dans les relations, que les apôtres l'ont appelé ‘Barnabas’. Barnabas signifie ‘celui qui appelle les gens à une plus grande intimité et à un plus grand apaisement’. Nous voyons dans les Actes des Apôtres qu'il a vendu tous ses biens et donné l'argent pour qu'il soit distribué par les apôtres afin de répondre aux besoins des autres. En araméen, son nom signifie ‘fils de prophète’.

Il a été le premier à approcher l'ancien Saul de Tarse pour découvrir si sa nouvelle foi était authentique (Actes 9), puis il a présenté (Paul) aux apôtres. Ils ont envoyé Barnabas à Antioche en Actes 11 en tant que leur représentant pour voir les nouveaux croyants grecs là-bas.

Nous ne pouvons pas prouver que Barnabas était le jeune homme de Matthieu 19 par chapitre et verset, mais néanmoins, nous voyons des jeunes hommes comme lui ‘vendre’ pour le Seigneur. Des hommes comme Jean lui-même, qui était un adolescent ou un pré-adolescent lorsqu'il a rencontré Jésus. On estime que l'apôtre Jean avait environ 17 ans lorsqu'il est devenu l'un des disciples de Jésus.

Le Seigneur travaille au fil du temps, au plus profond du cœur des gens... et la semaine prochaine, nous nous intéresserons à un autre homme qui a lutté contre la foi de sa famille et qui a connu ce moment où l'Écriture dit qu'il est ‘revenu à lui’. Qu'il en soit ainsi avec tous nos enfants rebelles ! Jusqu'à la semaine prochaine, soyez bénis,
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]

0 Comments

Tribulation, y sommes-nous ? - 2ème partie

Tribulation, y sommes-nous ? -1ère partie

Déconstruction de sa foi propre - 3ème partie

Déconstruction de sa foi propre - 2ème partie

Archives

Categories