John Fenn, Questions I'm asked: Women in church, women in ministry 2 of 2, Weekly Thoughts, 6/26/21
Les questions que l'on me pose :
6ème partie
Femmes dans l'église & femme dans le ministère 2/2
Pensées Hebdomadaires, 26 juin 2021
Bonjour à tous,
Ayant posé le fondement qu'en Christ il n'y a ni homme ni femme, il n'y a ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Voyons ensuite comment Paul enseigne à mettre en œuvre cette égalité et cette liberté au sein de cultures et de coutumes qui ne reconnaissent pas le Christ.
La question du voile
Dans 1 Corinthiens 11: 1-16, Paul aborde le problème des femmes qui se débarrassent de leur voile lorsque l'Église se réunit. Dans la seconde moitié du chapitre 11, il traite du cas des riches qui ne veulent pas être en communion et manger avec les classes inférieures. Avant cela, il a traité au chapitre 5 le cas d'un homme qui avait une relation sexuelle avec sa belle-mère, sans qu'aucune personne ne l'ait confronté à ce sujet. Au chapitre 6, deux hommes se poursuivaient l'un l'autre devant un tribunal civil et Paul leur dit de s'en occuper au sein de l'église. Les chapitres 8 et 10 concernent des personnes qui se sentent libres en Christ de manger de la viande qui avait été sacrifiée aux idoles, tandis que d'autres pensent que c'est un péché de le faire. Au chapitre 9, bien qu'il ait passé beaucoup de temps avec eux et qu'ils lui doivent leur vie spirituelle, personne n'a pensé à soutenir son ministère.
Au chapitre 12, il traite des dons de l'Esprit dans une réunion, au chapitre 13, il est question de leur amour mutuel, qui doit guider toutes choses. Et le chapitre 14 traite de l'ordre d'une réunion ainsi que du "langage de la prière" personnel. Dans chacun de ces cas, il s'agit de personnes libres en Christ, mais qui ne se sentent pas responsables de leurs actes. Il s'agissait de ce que nous pourrions appeler aujourd'hui l'hypergrâce. Ils avaient une telle liberté en Christ qu'ils ne se sentaient obligés envers personne d'autre qu'eux-mêmes.
La raison en est en partie la culture locale. La ville de Corinthe avait une devise : "Liberté et connaissance". En gros : si ça te fait du bien, fais-le. Il n'est donc pas étonnant que Paul ait dû traiter dix questions distinctes concernant la ‘liberté’ dans la première lettre qu'il leur a adressée.
Ils faisaient l'expérience de l'égalité en Christ et ne voyaient que la liberté sans contrainte. Paul a enseigné que la grâce a toujours des limites et des attentes. Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, c’est la grâce. Que tous ceux qui croient en lui aient la vie éternelle, c’est la condition, la limite, le chemin par lequel la grâce peut être reçue. La grâce a toujours une structure, une responsabilité et un but.
Remettez votre alliance
Pouvez-vous imaginer qu'une femme mariée enlève son alliance lorsqu'elle franchit la porte de son église pour aller à la réunion ?
Dans cette région, à cette époque, le voile était l'alliance de la femme. Les épouses de Corinthe trouvaient leur liberté en Christ et enlevaient leurs voiles lorsqu'elles venaient à la maison de Justus pour le rassemblement des saints. (Voir Actes 18: 7-8 pour constater que Juifs, Romains et Grecs se sont tous réunis dans la maison de Justus).
Paul aborde d'abord la question en expliquant l'ordre de la création et comment la "couverture" de l'homme est Dieu. Par conséquent, le fait que le mari se couvre la tête lorsqu'il prie ou prophétise déshonore le Seigneur, sa "couverture". Mais la femme a la tête couverte pour honorer son mari, sa "couverture".
Il n'y a pas de mot grec pour "épouse", nous nous fions donc au contexte pour faire la distinction entre les femmes en général et les épouses. Ici, lorsque Paul parle d'un homme qui "couvre" une femme, il fait clairement référence au mariage. Vous vous souvenez peut-être de l'ancienne cérémonie de mariage juive appelée "le voile de la mariée". Le marié est accompagné du rabbin et des pères du marié et de la mariée, alors que le marié couvre sa femme d'un voile. Cela signifie à la fois qu'il la couvre et la protège, et qu'elle se consacre à lui et à leur mariage.
Par conséquent, les femmes de Corinthe enlevant leurs voiles lorsque l'église se réunissait, déshonoraient leurs maris et les anges responsables de leur famille et le Seigneur. Il leur a dit de remettre leurs voiles. Oui, elles sont égales en Christ, mais Paul fait référence à la coutume et à la tradition du voile 2x. Au verset 13, il leur demande d'en juger elles-mêmes. Au verset 16, il l'appelle une coutume. Oui, elles sont libres en Christ d'enlever l'emblème de leur mariage, mais pourquoi bouleverser les coutumes locales ?
Les femmes dans une réunion d'église
Dans le passage de 1 Corinthiens 14: 26-40, Paul traite de l'ordre dans la réunion de l'église de maison. Actes 18: 1-8 révèle que les nouveaux croyants étaient Juifs, Romains et Grecs, tous réunis dans la maison du Romain Justus. Pour la première fois, ces trois cultures étaient réunies sous un même toit et la seule chose qu'elles avaient en commun était Christ en elles, l'espérance de la gloire.
Dans 1 Corinthiens 14: 26, Paul écrit : (traduit littéralement) que "chacun de vous peut avoir un psaume ou un enseignement ou une révélation ou une langue et une interprétation, mais que tout soit fait pour l'édification de tous". Il commence ensuite à énumérer les compétences sociales dont certains manquaient, à leur époque, comme à la nôtre :
S'il y a 2 ou 3 personnes qui ont une langue à interpréter, faites-les se relayer et assurez-vous qu'il y ait une interprétation. S'il n'y a personne qui a le don d'interpréter la langue, alors gardez le silence et gardez votre message entre vous et Dieu. (Vous n'avez pas péché, il n'y a simplement pas d'occasion de le donner, alors gardez-le pour vous et Dieu). Laissez parler ceux qui ont des messages inspirés, mais laissez les autres juger ce qu'ils disent. (Ceci est un avertissement que tout ce que vous dites peut être rejeté, ou du moins mis en doute, alors ne vous offensez pas, vous êtes parmi des amis).
Si quelqu'un d'autre a une parole et vous aussi, laissez-le parler. Chacun son tour, parlez dans l'ordre afin que vous soyez tous réconfortés. Votre esprit vous est soumis, ce n'est pas parce que vous avez quelque chose de Dieu que vous devez le donner. Car Dieu est un Dieu d'ordre et de paix, non de confusion. Que les femmes soient tranquilles dans la réunion et qu'elles soient soumises comme le dit la loi, si elles ont des questions elles peuvent les poser à leurs maris à la maison.
Il est clair que le contexte est celui de l'ordre et de la politesse dans une réunion, y compris ces versets sur les femmes. Paul ne dit pas que la loi leur interdit de parler, mais il dit que la loi exige qu'elles soient soumises à leurs maris. Une fois encore, nous voyons Paul parler d'ordre, et de l'ordre de la création, dans le mariage.
Rappelez-vous que les femmes juives, à la synagogue, étaient séparées des hommes et n'avaient pas le droit de participer à une réunion, ici, en Christ, elles étaient pour la première fois assises à côté de leurs maris dans une réunion. Elles avaient donc beaucoup de questions, ce qui nuisait au déroulement de ce que le Seigneur faisait dans la réunion.
Si l'on considère les nombreuses femmes, apôtres, diacres et responsables d'église que Paul a saluées dans ses lettres, nous voyons ici que le contexte est celui de l'ordre dans la réunion et de la nécessité de s'assurer que les choses sont faites de manière honorable.
Que voyons-nous concernant les femmes dans l'église et le ministère ? Tout au long de l'histoire, nous voyons des femmes jouer des rôles importants dans le leadership, tout comme dans les lettres de Paul. De la Didakè à Clément et Ignace au 1er et 2ème siècle, ils ne placent aucune restriction sur les femmes dans le leadership. Ce n'est qu'au milieu du 3ème siècle, lorsque le christianisme est devenu légal, que nous voyons des restrictions sur les femmes.
L'Église primitive déterminait le leadership en fonction des dons spirituels et du caractère de chaque individu, ne voyant aucune différence entre les hommes et les femmes - il s'agissait simplement de ce que le Saint-Esprit leur avait donné de devenir. Mais lorsqu'elle était appelée hors des foyers, la structure de l'auditorium, ancien temple païen, exigeait une hiérarchie, et c'était soudain un monde masculin. L'idée d'une "fonction" plutôt que d'un "don" a prévalu, et les femmes n'ont pas été autorisées à progresser dans leurs dons et leur appel en Christ.
Dans 1 Timothée 2: 11-12 (traduit littéralement) : "Que les femmes apprennent dans la soumission avec calme, car je ne permets pas que la femme enseigne ou usurpe l'autorité sur son mari, mais qu'elle soit dans le calme."
Ceci est cohérent avec son message aux Corinthiens, qui concernait l'ordre dans le mariage, puis l'ordre dans une réunion. Et encore une fois, il s'agit d'apprendre tout en maintenant l'ordre divin. Il ne s'agit donc pas d'une déclaration doctrinale générale selon laquelle toutes les femmes doivent être silencieuses, car les passages concernant le voile, l'ordre dans une réunion et ici, ont tous trait aux épouses, sans aucune mention des femmes célibataires.
La Parole et l'Esprit sont toujours en accord, et nous pouvons voir dans les 3 passages de Paul où il adresse les femmes dans une réunion qu'il s'agit de l'ordre dans le mariage, et non d'une déclaration doctrinale générale selon laquelle aucunes femmes, mariées ou célibataires, filles ou adolescentes, ne pouvaient parler. Ceci est confirmé par des siècles de femmes occupant des postes de direction importants, depuis l'apôtre Junias et la diaconnesse Phoebé et d'autres à l'époque de Paul, jusqu'aux femmes prophètes, enseignantes et pasteurs de notre époque. La Parole et l'Esprit sont d'accord, nous sommes égaux en Christ, mais nous devons vivre dans des cultures qui ne reconnaissent pas l'égalité entre sexes, races ou niveaux socio-économiques.
J'espère que cela vous aidera - du moins, cela donne matière à réflexion. Je vous recommande également le livre d'Ank Kleinmeulman (disponible en français, écrivez à [email protected]), disponible sur notre site Web en anglais. C'est une lecture courte et intéressante, et le meilleur livre sur le sujet que j'ai vu. Nouveau sujet la semaine prochaine ! D'ici là, bénédictions,
John Fenn
www.cwowi.org et envoyez-moi un courriel à [email protected]
Les questions que l'on me pose :
6ème partie
Femmes dans l'église & femme dans le ministère 2/2
Pensées Hebdomadaires, 26 juin 2021
Bonjour à tous,
Ayant posé le fondement qu'en Christ il n'y a ni homme ni femme, il n'y a ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Voyons ensuite comment Paul enseigne à mettre en œuvre cette égalité et cette liberté au sein de cultures et de coutumes qui ne reconnaissent pas le Christ.
La question du voile
Dans 1 Corinthiens 11: 1-16, Paul aborde le problème des femmes qui se débarrassent de leur voile lorsque l'Église se réunit. Dans la seconde moitié du chapitre 11, il traite du cas des riches qui ne veulent pas être en communion et manger avec les classes inférieures. Avant cela, il a traité au chapitre 5 le cas d'un homme qui avait une relation sexuelle avec sa belle-mère, sans qu'aucune personne ne l'ait confronté à ce sujet. Au chapitre 6, deux hommes se poursuivaient l'un l'autre devant un tribunal civil et Paul leur dit de s'en occuper au sein de l'église. Les chapitres 8 et 10 concernent des personnes qui se sentent libres en Christ de manger de la viande qui avait été sacrifiée aux idoles, tandis que d'autres pensent que c'est un péché de le faire. Au chapitre 9, bien qu'il ait passé beaucoup de temps avec eux et qu'ils lui doivent leur vie spirituelle, personne n'a pensé à soutenir son ministère.
Au chapitre 12, il traite des dons de l'Esprit dans une réunion, au chapitre 13, il est question de leur amour mutuel, qui doit guider toutes choses. Et le chapitre 14 traite de l'ordre d'une réunion ainsi que du "langage de la prière" personnel. Dans chacun de ces cas, il s'agit de personnes libres en Christ, mais qui ne se sentent pas responsables de leurs actes. Il s'agissait de ce que nous pourrions appeler aujourd'hui l'hypergrâce. Ils avaient une telle liberté en Christ qu'ils ne se sentaient obligés envers personne d'autre qu'eux-mêmes.
La raison en est en partie la culture locale. La ville de Corinthe avait une devise : "Liberté et connaissance". En gros : si ça te fait du bien, fais-le. Il n'est donc pas étonnant que Paul ait dû traiter dix questions distinctes concernant la ‘liberté’ dans la première lettre qu'il leur a adressée.
Ils faisaient l'expérience de l'égalité en Christ et ne voyaient que la liberté sans contrainte. Paul a enseigné que la grâce a toujours des limites et des attentes. Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, c’est la grâce. Que tous ceux qui croient en lui aient la vie éternelle, c’est la condition, la limite, le chemin par lequel la grâce peut être reçue. La grâce a toujours une structure, une responsabilité et un but.
Remettez votre alliance
Pouvez-vous imaginer qu'une femme mariée enlève son alliance lorsqu'elle franchit la porte de son église pour aller à la réunion ?
Dans cette région, à cette époque, le voile était l'alliance de la femme. Les épouses de Corinthe trouvaient leur liberté en Christ et enlevaient leurs voiles lorsqu'elles venaient à la maison de Justus pour le rassemblement des saints. (Voir Actes 18: 7-8 pour constater que Juifs, Romains et Grecs se sont tous réunis dans la maison de Justus).
Paul aborde d'abord la question en expliquant l'ordre de la création et comment la "couverture" de l'homme est Dieu. Par conséquent, le fait que le mari se couvre la tête lorsqu'il prie ou prophétise déshonore le Seigneur, sa "couverture". Mais la femme a la tête couverte pour honorer son mari, sa "couverture".
Il n'y a pas de mot grec pour "épouse", nous nous fions donc au contexte pour faire la distinction entre les femmes en général et les épouses. Ici, lorsque Paul parle d'un homme qui "couvre" une femme, il fait clairement référence au mariage. Vous vous souvenez peut-être de l'ancienne cérémonie de mariage juive appelée "le voile de la mariée". Le marié est accompagné du rabbin et des pères du marié et de la mariée, alors que le marié couvre sa femme d'un voile. Cela signifie à la fois qu'il la couvre et la protège, et qu'elle se consacre à lui et à leur mariage.
Par conséquent, les femmes de Corinthe enlevant leurs voiles lorsque l'église se réunissait, déshonoraient leurs maris et les anges responsables de leur famille et le Seigneur. Il leur a dit de remettre leurs voiles. Oui, elles sont égales en Christ, mais Paul fait référence à la coutume et à la tradition du voile 2x. Au verset 13, il leur demande d'en juger elles-mêmes. Au verset 16, il l'appelle une coutume. Oui, elles sont libres en Christ d'enlever l'emblème de leur mariage, mais pourquoi bouleverser les coutumes locales ?
Les femmes dans une réunion d'église
Dans le passage de 1 Corinthiens 14: 26-40, Paul traite de l'ordre dans la réunion de l'église de maison. Actes 18: 1-8 révèle que les nouveaux croyants étaient Juifs, Romains et Grecs, tous réunis dans la maison du Romain Justus. Pour la première fois, ces trois cultures étaient réunies sous un même toit et la seule chose qu'elles avaient en commun était Christ en elles, l'espérance de la gloire.
Dans 1 Corinthiens 14: 26, Paul écrit : (traduit littéralement) que "chacun de vous peut avoir un psaume ou un enseignement ou une révélation ou une langue et une interprétation, mais que tout soit fait pour l'édification de tous". Il commence ensuite à énumérer les compétences sociales dont certains manquaient, à leur époque, comme à la nôtre :
S'il y a 2 ou 3 personnes qui ont une langue à interpréter, faites-les se relayer et assurez-vous qu'il y ait une interprétation. S'il n'y a personne qui a le don d'interpréter la langue, alors gardez le silence et gardez votre message entre vous et Dieu. (Vous n'avez pas péché, il n'y a simplement pas d'occasion de le donner, alors gardez-le pour vous et Dieu). Laissez parler ceux qui ont des messages inspirés, mais laissez les autres juger ce qu'ils disent. (Ceci est un avertissement que tout ce que vous dites peut être rejeté, ou du moins mis en doute, alors ne vous offensez pas, vous êtes parmi des amis).
Si quelqu'un d'autre a une parole et vous aussi, laissez-le parler. Chacun son tour, parlez dans l'ordre afin que vous soyez tous réconfortés. Votre esprit vous est soumis, ce n'est pas parce que vous avez quelque chose de Dieu que vous devez le donner. Car Dieu est un Dieu d'ordre et de paix, non de confusion. Que les femmes soient tranquilles dans la réunion et qu'elles soient soumises comme le dit la loi, si elles ont des questions elles peuvent les poser à leurs maris à la maison.
Il est clair que le contexte est celui de l'ordre et de la politesse dans une réunion, y compris ces versets sur les femmes. Paul ne dit pas que la loi leur interdit de parler, mais il dit que la loi exige qu'elles soient soumises à leurs maris. Une fois encore, nous voyons Paul parler d'ordre, et de l'ordre de la création, dans le mariage.
Rappelez-vous que les femmes juives, à la synagogue, étaient séparées des hommes et n'avaient pas le droit de participer à une réunion, ici, en Christ, elles étaient pour la première fois assises à côté de leurs maris dans une réunion. Elles avaient donc beaucoup de questions, ce qui nuisait au déroulement de ce que le Seigneur faisait dans la réunion.
Si l'on considère les nombreuses femmes, apôtres, diacres et responsables d'église que Paul a saluées dans ses lettres, nous voyons ici que le contexte est celui de l'ordre dans la réunion et de la nécessité de s'assurer que les choses sont faites de manière honorable.
Que voyons-nous concernant les femmes dans l'église et le ministère ? Tout au long de l'histoire, nous voyons des femmes jouer des rôles importants dans le leadership, tout comme dans les lettres de Paul. De la Didakè à Clément et Ignace au 1er et 2ème siècle, ils ne placent aucune restriction sur les femmes dans le leadership. Ce n'est qu'au milieu du 3ème siècle, lorsque le christianisme est devenu légal, que nous voyons des restrictions sur les femmes.
L'Église primitive déterminait le leadership en fonction des dons spirituels et du caractère de chaque individu, ne voyant aucune différence entre les hommes et les femmes - il s'agissait simplement de ce que le Saint-Esprit leur avait donné de devenir. Mais lorsqu'elle était appelée hors des foyers, la structure de l'auditorium, ancien temple païen, exigeait une hiérarchie, et c'était soudain un monde masculin. L'idée d'une "fonction" plutôt que d'un "don" a prévalu, et les femmes n'ont pas été autorisées à progresser dans leurs dons et leur appel en Christ.
Dans 1 Timothée 2: 11-12 (traduit littéralement) : "Que les femmes apprennent dans la soumission avec calme, car je ne permets pas que la femme enseigne ou usurpe l'autorité sur son mari, mais qu'elle soit dans le calme."
Ceci est cohérent avec son message aux Corinthiens, qui concernait l'ordre dans le mariage, puis l'ordre dans une réunion. Et encore une fois, il s'agit d'apprendre tout en maintenant l'ordre divin. Il ne s'agit donc pas d'une déclaration doctrinale générale selon laquelle toutes les femmes doivent être silencieuses, car les passages concernant le voile, l'ordre dans une réunion et ici, ont tous trait aux épouses, sans aucune mention des femmes célibataires.
La Parole et l'Esprit sont toujours en accord, et nous pouvons voir dans les 3 passages de Paul où il adresse les femmes dans une réunion qu'il s'agit de l'ordre dans le mariage, et non d'une déclaration doctrinale générale selon laquelle aucunes femmes, mariées ou célibataires, filles ou adolescentes, ne pouvaient parler. Ceci est confirmé par des siècles de femmes occupant des postes de direction importants, depuis l'apôtre Junias et la diaconnesse Phoebé et d'autres à l'époque de Paul, jusqu'aux femmes prophètes, enseignantes et pasteurs de notre époque. La Parole et l'Esprit sont d'accord, nous sommes égaux en Christ, mais nous devons vivre dans des cultures qui ne reconnaissent pas l'égalité entre sexes, races ou niveaux socio-économiques.
J'espère que cela vous aidera - du moins, cela donne matière à réflexion. Je vous recommande également le livre d'Ank Kleinmeulman (disponible en français, écrivez à [email protected]), disponible sur notre site Web en anglais. C'est une lecture courte et intéressante, et le meilleur livre sur le sujet que j'ai vu. Nouveau sujet la semaine prochaine ! D'ici là, bénédictions,
John Fenn
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