John Fenn, Guérir une blessure morale - 4ème partie/4, tisser la toile
Pensées Hebdomadaires 4 avril 2020
Bonjour à tous,
J'ai terminé la semaine dernière en parlant de Joseph et de la façon dont il a conservé au plus profond de lui-même ce qu'il savait être.
Aujourd'hui, considérons David
David était le plus jeune de ses frères et sœurs, et il était si peu considéré comme faisant partie de la famille que lorsque le prophète Samuel est venu oindre le nouveau roi, personne n'a pensé à considérer David. 1 Samuel 16:11
Mais là, dans le désert, comme un non-membre de la famille, Dieu donnait des leçons privées à David. David chantait des psaumes d'adoration. David apprenait à être habile avec la fronde, à défendre les moutons. Une fronde peut lancer une pierre à 400 mètres par seconde, ce qui correspond à la vitesse d'une balle de calibre 44 tirée par un pistolet à main moderne.
Bien qu'il soit à peine considéré comme un membre de la famille, David tenait en lui ce qu'il savait qu’il était. Il l'a emporté avec lui dans la bataille contre Goliath. Cette conscience de soi lui a permis de rester indépendant de l'armée qui se recroquevillait. Toi et moi devons chercher, trouver et pleinement nous accueillir en tant que création de Dieu et avec les dons qu’Il nous a donnés.
(Ne giflez jamais votre Créateur en disant que vous n'avez pas de dons, car vous êtes fait à Son image et à Sa ressemblance ; vous avez donc de bonnes choses avec lesquelles Il vous a créé, car Il a utilisé des parties de Lui-même pour vous créer. Arrêtez de vous mentir et commencez à trouver ces bonnes choses en vous. C'est cela le christianisme vrai et humble, car pleinement accueillir ces choses, c'est reconnaître que nous sommes ses créations, un acte d'humble acceptation. Laissez tomber l'orgueil et commencez à chercher et à trouver et à reconnaître et à pleinement recevoir ces bonnes choses en vous).
David était si sûr de lui et du Seigneur que lorsqu'il a été confronté, il a pu réduire à l'essentiel : « Qui est ce philistin incirconcis qui défie l'armée du Dieu vivant ? » Lorsqu'il a dit que Goliath était incirconcis, il a déclaré que Goliath n'était pas en alliance avec le Dieu vivant, donc qu'il n'avait pas de défense devant Dieu. C'est sur cette base et sur sa solide structure morale à travers laquelle il se considérait lui-même, considérait les autres et considérait les circonstances, qu'il est entré dans la bataille.
Voici la destruction de toute cette noble structure morale
Ce que nous voyons ci-dessus est le "vrai" David. Mais dans 2 Samuel 11:1-2, on nous dit que le roi David était chez lui à l'époque où les rois devaient se battre sur le champ de bataille. "Mais David resta à Jérusalem."
C'est là qu'il aperçut Bath-Shéba se baignant sur le toit de sa maison, fille d'Éliam, femme d'Urie. Et il devait l'avoir. Il était roi après tout, ne pouvait-il pas avoir n'importe quelle femme qu'il voulait ? Contre cette convoitise, il y avait les ordres de ne pas faire de convoitise, de ne pas tuer, de ne pas mentir, de ne pas commettre d'adultère. C'était tressé dans son tissu moral, comme nous l'avons vu plus haut.
Mais il a violé tout ce en quoi il croyait, il a violé la façon dont il avait vécu sa vie. Il a détruit son propre cadre moral au profit de la convoitise d'une belle femme.
Lorsque Nathan le prophète a confronté David, il s'est repenti, horrifié de ce qu'il avait fait, de ce qu'il était devenu. Il a écrit le Psaume 51 en conséquence. Comme précédemment indiqué dans cette série, David l'a mis par écrit. Comme Jérémie le fera plus tard dans les Lamentations, comme Dieu l'a fait pour Ézéchiel, David l'a écrit dans le cadre du processus de guérison et de reconstruction de lui-même.
Il a déversé son cœur dans ce qui était alors un psaume privé. Un psaume est un poème écrit pour un instrument à cordes. Pendant qu'il jouait, il travaillait tout ce qu'il avait fait et cherchait au fond de lui tout ce qui avait de la valeur et méritait d'être conservé. Regardez le processus par lequel David s'est souvenu de qui il était et a reconstruit en totalité son cadre moral :
"Aie pitié de moi, ô Dieu, à cause de ton amour loyal.
À cause de ta grande compassion, efface mes actes de rébellion. Efface mes méfaits.
Purifie-moi de mon péché. Car je suis conscient de mes actes de rébellion ; je suis à jamais conscient de mon péché. Contre toi - toi avant tout - j'ai péché ; j'ai fait ce qui est mal à tes yeux. Tu es donc juste quand tu m'affrontes, tu as raison quand tu me condamnes.
Écoutez, j'ai été coupable de péché dès ma naissance, un pécheur dès que ma mère m'a conçu. Regarde, tu désires l'intégrité dans l'homme intérieur, tu veux que je possède la sagesse. Purifie-moi avec l'hysope et je serai pur ; lave moi et je serai plus blanc que la neige. Accorde-moi la joie ultime d'être pardonné. Que les os que tu as broyés se réjouissent. Cache ton visage de mes péchés. Efface toute ma culpabilité.
Crée en moi un cœur pur, ô Dieu. Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
Ne me rejette pas. Ne m'enlève pas ton Esprit Saint. Laisse-moi ressentir à nouveau la joie de ta délivrance.
Soutiens-moi en me donnant le désir d'obéir. Alors j'enseignerai aux rebelles tes voies de miséricorde, et les pécheurs se tourneront vers toi.
Sauve-moi de la culpabilité du meurtre, ô Dieu, le Dieu qui me délivre. Alors ma langue criera de joie à cause de ta justice. O Seigneur, donne-moi les mots. Alors ma bouche te louera.
Tu ne veux certainement pas de sacrifice, sinon je l'offrirais ; Tu ne désires pas d’holocauste. Le sacrifice que Dieu désire est un esprit humble. O Dieu, un cœur humble et repentant que tu ne rejetteras pas. Parce que Tu favorises Sion, fais ce qui est bon pour elle. Fortifie les murs de Jérusalem. Alors tu accepteras les sacrifices appropriés, les holocaustes et les offrandes entières ; alors des taureaux seront sacrifiés sur ton autel". Psaume 51
Puissions-nous travailler à travers ce qui a été détruit afin de reconstruire une nouvelle structure morale, en découvrant en cours de route qui et ce que nous sommes - les bonnes choses que Dieu a mises en nous. Cela fait partie du processus. C'est la voie de la guérison.
Nouveau sujet la semaine prochaine, d'ici là, les bénédictions,
John Fenn
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